(Exceptionnellement, sur ce blog, l'échange par rapport à ce texte, adopte la première personne du singulier.)
Ce texte est de mon ami Ellypso. Un être profondement attachant, sensible, intelligent, ouvert d'esprit, avec un coeur immense. Nous avons fait connaissance il y a cinq années de cela sur Myspace, et depuis j'ai eu l'immense joie de le rencontrer à deux reprises. J'en ai garder des souvenirs exceptionnelles dans mon coeur. Mon ami travaille sur un beau projet, rejoindre son Amour en Australie. Ce qui implique, trouver un emploi et avoir l'autorisation d'immigrer dans ce pays. Cela parait simple sur le papier, et pourtant deplacer une montagne serait surement plus reposant. Ellypso a crée un blog L'observatoire du coeur.
Ce texte est de mon ami Ellypso. Un être profondement attachant, sensible, intelligent, ouvert d'esprit, avec un coeur immense. Nous avons fait connaissance il y a cinq années de cela sur Myspace, et depuis j'ai eu l'immense joie de le rencontrer à deux reprises. J'en ai garder des souvenirs exceptionnelles dans mon coeur. Mon ami travaille sur un beau projet, rejoindre son Amour en Australie. Ce qui implique, trouver un emploi et avoir l'autorisation d'immigrer dans ce pays. Cela parait simple sur le papier, et pourtant deplacer une montagne serait surement plus reposant. Ellypso a crée un blog L'observatoire du coeur.
Dans ce blog, il couche sur papier toutes les étapes de son projet, ses états d'âmes, joies, peurs, esperances, découragements, doutes, certitudes ... Bref, un homme qui a le courage de se mettre à nu, et je suis très fier d'être son ami. Voici donc son dernier texte en date. Je me retrouve dans ses écrits du coeur comme une pétale parmi les pétales d'une rose.....
Nous nous reverrons en Australie Ellypso. Merci à toi.....
Nous nous reverrons en Australie Ellypso. Merci à toi.....
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Je sais bien que la plupart d'entre vous
N'y croient plus pour moi.
Je sais bien que si je me retournais,
Je ne verrai plus grand monde
Des débuts de mon aventure :
Juste quelques têtes, quelques rares amis,
Ceux qui à défaut d'une conviction inébranlable
Soutiennent encore ma décision
Parce qu'ils veulent me voir réussir, sincèrement.
Je sais que derrière mon dos,
On doute, on se moque parfois,
On me plaint aussi, on s'apitoie.
En tout cas, on s'interroge, beaucoup,
Sur mon cas désespéré de décideur au ralenti.
Je sais bien que j'ai manqué d'audace.
Je sais que j'ai trop laissé parler mes sentiments,
Que j'ai laissé mon rêve s'embourber
Dans la fange de l'indécision et de la peur.
Mon rêve s'est transformé en rêverie.
Je sais que j'ai plié sous les coups du travail,
Que les ambitions d'autres
Ont pris un pas malsain sur les miennes.
Je sais que je donne plus que je ne reçois,
Je m'en aperçois.
Certains amis me l'ont rappelé.
Désormais, je suis fatigué, même épuisé.
Mon corps est devenu l'enjeu principal
D'un duel entre la vie et la mort
Dont j'ignore encore l'issue.
Chaque jour compte dorénavant.
Chaque jour est une chance.
Chaque jour est un pas de plus
Vers la réussite de mon projet
Alors que tout me voudrait perdant,
Je ne me résigne pas.
J'ai encore le souffle de la vie,
La fameuse énergie du désespoir,
La rebellion du condamné
Qui refuse de se soumettre à la sentence injuste.
Je crie "NON !" de toutes mes forces
A l'opinion publique autour de moi.
Je crie "NON !"
Parce que je sais que j'ai raison
Et que mon combat en vaut la peine.
Pourtant, je sais que derrière mon dos,
On doute, on se moque parfois,
On me plaint aussi, on s'apitoie.
En tout cas, on s'interroge, beaucoup,
Sur mon cas désespéré de décideur au ralenti.
Mais je sais surtout
Que parmi tous ces gens alentour,
Les jaloux, les frustrés se réjouissent de mon tourment
Sans le dire évidemment
Et qu'ils n'espèrent que mon échec.
Ce qu'ils ignorent,
C'est la puissance de ma conviction.
Même très atteinte, presque moribonde,
Ma confiance ne désarme pas et s'affirme davantage
Face à leurs attentes mesquines,
Espoirs illégitimes de chute
Que révèlent trop souvent le petit conseil malsain
Au détour d'un verre de vin, d'un appel téléphonique
Ou d'un message qui vient aux nouvelles ou qui commente ma pensée.
Je marche sur la voie de ma vie,
D'une existence où tout se paie au prix fort,
Même quand je veux croire l'inverse.
J'arpente un abrupt chemin de rocailles
Qui serpente le long du flanc de la montagne de mes désirs.
Je n'ai pas encore atteint les nuages qui voient le sommet,
Le dissimulant à mon regard désorienté,
Lui donnant des airs de mirage.
Et je sais que derrière mon dos,
On doute, on se moque parfois,
On me plaint aussi, on s'apitoie.
En tout cas, on s'interroge, beaucoup,
Sur mon cas désespéré de décideur au ralenti.
Je dois gagner.
Rien que pour honorer ma promesse de juillet*,
Rien que pour le geste, l'honneur et la droiture.
Question humaine plus qu'éthique,
C'est ma loyauté bienveillante,
Le pouvoir immanent de l'empathie universelle.
Je dois quitter la France
Où je ne me retrouve plus.
L'audace individuelle n'y est pas la bienvenue :
Elle y subit le joug impitoyable
D'une idée d'égalité prétentieuse, vaine et injuste.
Je veux quitter la France
Qui exhalte la sécurité conformiste d'état
Et méprise le risque naturel de la vie.
Je veux m'extraire d'un moule où j'étouffe.
Je veux sortir de cette gangue temporaire
Afin de montrer le beau fruit intérieur qui a mûri en moi :
Mon essence, mon Je permanent.
Non, je ne resterai pas cet autre d'emprunt
Qui me colle à l'intérieur
Et résiste au changement que j'ai impulsé.
Mon rêve, c'est aussi ma liberté d'être moi,
Ma liberté d'aimer, de briller, de m'accomplir.
Non, je ne renoncerai pas.
Peu importe le prix !
Et SURTOUT, peu importe le prix !
La vie plutôt qu'une sous-vie,
Mourir comme alternative à l'échec.
Intense radicalité qui m'impose la vigilance,
Le plein
respect de ma personne
Et d'honorer l'instant présent...
Puisque vivre, c'est d'abord être le présent
Sans savoir de quoi demain sera fait.
C'est le grand mystère de la vie, l'ignorance de notre devenir...
Malgré les visualisations, les créations, les projets, les rêves.
Nous ne savons pas ; nous ne savons rien.
Nous vivons toujours avec des "peut-être" en bandoulière
Et des "sûrement" en récompense.
Je sais que le chemin que je trace est aléatoire :
Ce que je trouverai en route, je l'ignore exactement
Mais parce que je veux vivre,
JE CONTINUERAI JUSQU'AU BOUT
Même si je sais que derrière mon dos
On doute, on se moque parfois,
On me plaint aussi, on s'apitoie.
En tout cas, on s'interroge, beaucoup,
Sur mon cas désespéré de décideur au ralenti.
Mais à tous, je dis aussi
Que si le temps est le temps,
Mes faiblesses d'aujourd'hui seront mes atouts de demain :
Je profiterai comme il faut de ma victoire.
Je gagnerai humainement,
Je gagnerai dignement.
Je gagnerai sûrement.
J'utiliserai au mieux pour moi et pour tous le fruit récolté.
Au-delà des mots doux ou acides,
Des intentions pures ou malsaines,
A travers mes peurs stupides et insensées
Et malgré mon humeur défaillante...
C'est moi au présent.
Je cueille les fleurs de l'amitié,
J'apprécie l'apesanteur de ma solitude.
Je ne demande rien.
J'agis tel que je suis,
Avec irrégularité mais constance,
Parfaite incarnation de la contradiction.
MAIS J'AGIS.
Je vais à petits pas.
Je m'arrête.
Je vais à nouveau à petits pas
Puis je m'arrête encore.
C'est ainsi.
J'ai compris que la lenteur du voyage
Importait moins que d'arriver à destination.
Tout ce qui compte, c'est d'exclure l'abandon.
Cependant, je sais que derrière mon dos
On doute, on se moque parfois,
On me plaint aussi, on s'apitoie.
En tout cas, on s'interroge, beaucoup,
Sur mon cas désespéré de décideur au ralenti.
C'est ça ! Parlez donc, pensez, réfléchissez !
Moi, je sais bien que...
Je ne m'arrêterai pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.