Film de Stanley Kubrick (1964) ... Comme on dit souvent, il n'y a pas de fumée sans feu....
On trouve aujourd'hui du fluor partout, des antibiotiques à l'eau potable, des poêles antiadhésives au dentifrice, on y est donc inévitablement exposé. Raison de plus pour que les nouvelles recherches prouvant que cette épice courante peut empêcher les dégâts causés par le fluor soient si prometteuses !
La neurotoxicité du fluor fait depuis des décennies débat chez les universitaires, mais elle est maintenant aussi le sujet d'une controverse de plus en plus passionnée dans le public. Depuis les "théories du complot" sur sa première utilisation dans l'eau potable des camps de concentration nazis et russes pour décérébrer chimiquement les captifs, jusqu'à ses propriétés bien connues sur la dégradation du QI, et ses capacités à calcifier la glande pinéale -- le traditionnel "siège de l'âme" -- beaucoup de gens, particulièrement dans les régions très fluorées des États-Unis, commencent à s'organiser au niveau local ou de l'état afin que soit éliminé de l'eau potable municipale ce toxique omniprésent.
Aujourd'hui, une nouvelle étude publiée dans le Pharmacognosy Magazine et intitulée “Curcumin attenuates neurotoxicity induced by fluoride: An in vivo evidence” (le curcuma atténue la neurotoxicité induite par le fluor : les données in-vivo) apporte une confirmation expérimentale au soupçon que le fluor est bien une substance aux effets nuisibles pour le cerveau, et révèle l'existence d'un agent protecteur naturel dérivé d'une épice pour combattre les différents effets de santé associés à ce composé.
Les auteurs de cette étude sont des chercheurs du département de zoologie de la Faculté des Sciences de l'Université M.L. Sukhadia, d'Udaipur (en Inde), qui ont consacré la dernière décennie à rechercher les mécanismes par lesquels le fluor cause de graves changements neurodégénératifs dans le cerveau des mammifères, particulièrement dans les cellules de l'hippocampe et du cortex cérébral. [i] [ii]
L'étude débute par la description du contexte historique de l'inquiétude liée à l'importante et large toxicité du fluor :
"Le fluor est probablement le premier ion minéral à avoir attiré l'attention du monde scientifique sur ses effets toxiques, et maintenant la toxicité du fluor par ingestion d'eau potable est un problème mondial bien connu. Les rapports concernant les effets sur la santé de l'exposition au fluor signalent différents cancers, des effets défavorables sur la reproduction, et des maladies cardiovasculaires et neurologiques.[1,2]"
L'étude s'est consacrée à la neurotoxicité due au fluor, et identifie excitoxicité (la stimulation du neurone au point d'en mourir) et le stress oxydatif comme étant les deux principaux stimulateurs de la dégénérescence neuronale. On a observé que les sujets atteints de fluorose, la présence de taches sur l'émail dentaire causée par une exposition excessive au fluor au cours du développement de la dent, occasionne également des altérations neurodégénératives associées à une forme de stress oxydatif connue sous le nom de peroxydation lipidique (ou rancissement). Une peroxydation lipidique excessive du cerveau peut conduire à une diminution des teneurs en phospholipides de ce dernier. En liaison à ces mécanismes bien connus de neurotoxicité et de neurodégénérescence associés au fluor, les chercheurs ont identifié le polyphénol principal du safran des Indes -- connu sous le nom de curcuma -- comme un agent idéal méritant d'être évalué comme substance neuroprotectrice. Des recherches antérieures sur le curcuma indiquent qu'il peut s'activer en tant qu'antioxydant de trois manières distinctes en protégeant : 1) contre l'oxygène singulet, 2) contre les radicaux hydroxyles et 3) contre les dommages du radical superoxyde. Le curcuma semble augmenter la production de glutathion endogène dans le cerveau, un très important dispositif antioxydant de défense.
Afin d'évaluer les effets neurotoxiques du fluor et de prouver le rôle protecteur du curcuma contre le premier, les chercheurs ont réparti aléatoirement des souris en quatre groupes, pendant 30 jours :
- Groupe-témoin (pas de fluor)
- Fluor (120 ppm) : fluor dans de l'eau distillée de la boisson donnée à volonté.
- Fluor (120 ppm/30 mg/kg de masse corporelle) + curcuma : dose orale de curcuma dissoute dans de l'huile d'olive et fluor dans l'eau de boisson.
- Curcuma (30 mg/kg de masse corporelle)
Afin de s'assurer de l'effet produit par le traitement, les chercheurs ont mesuré le contenu en malondialdéhyde (MDA) présent dans le cerveau des différentes souris traitées. Le MDA est un marqueur connu du stress ou dommage oxydatif.
Comme attendu, le groupe traité uniquement au fluor (F) a révélé des niveaux de MDA très élevés comparé au groupe-témoin non traité au fluor. Le groupe F + curcuma a montré des niveaux réduits de MDA comparé au groupe uniquement traité au fluor, démontrant l'activité neuroprotectrice du curcuma contre la neurotoxicité associée au fluor.
Conclusion de l'étude :
"Notre étude démontre ainsi qu'une simple dose quotidienne de 120 ppm de fluor a pour conséquence une très forte augmentation de la LPO [la peroxydation lipidique, c'est-à-dire du rancissement du cerveau], ainsi que des altérations neurodégénératives du corps cellulaire des neurones des régions sélectionnées de l'hippocampe. Une complémentation en curcuma réduit de manière significative et à un niveau presque normal l'effet toxique du fluor en augmentant la défense antioxydante grâce à ses propriétés de piégeage, et elle fournit la preuve d'un rôle thérapeutique face à la dégénérescence neuronale à médiation par stress oxydatif."
Source
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