samedi 28 février 2015

Paula Braz



Il y a des mers en nous, des sanglots d’or salé,
Et la Tristesse d’où découlent des maux flamboyants.
Dans nos mains marécageuses, l’épée de sable et d’eau,
Défie l’anathème qui se désagrège dans le déclin ;

Comme l’herbe fraîche que le soleil embrasse,
Comme le baiser qui embrasse la gorge profonde
Et qui nous manque dans un regret étourdissant.
Et malgré les courts présents qui ornent nos jours,
Et malgré les nuits éternelles qui ornent l’esprit,
Dans des jardins sans géométrie ni sentinelles,
Nous cherchons des prisons qui réconfortent.
L’homme a engendré des dieux et des monarques,
Des sphinx qui se dressent devant des cailloux,
Des choses infinies dans son crâne triomphant.
Mais l’Univers est un Palais que les yeux ignorent,
L’Amour un Temple que la raison démolit...
Et l’esprit de l’homme : un jeu d’échec infini..

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.