Ce
petit ouvrage peut faire l'effet d'une véritable bombe. Dévoilant tous
les mensonges qui entourent notre personnalité, la société et
l'éducation que nous avons reçue, il nous enseigne que nous sommes seuls
responsables de notre vie et que notre malheur dépend uniquement du
plaisir que nous en y retirons et de la complaisance dans laquelle nous
nous trouvons à nous plaindre à longueur de journée de ce qui nous
manque au lieu de voir ce que nous possédons déjà. Barry Long ne nous
laissera pas indifférent, et si pour certains lecteurs cet ouvrage sera
une réelle révélation, le déclic dont ils avaient besoin pour changer
leur façon d'entrer en relation avec le monde, pour d'autres il sera
sans intérêt, hors de leur compréhension et ira trouver sa place sur une
étagère de bibliothèque ou au fond d'une corbeille à papier. A vous de
choisir ce que vous allez en faire...
C'est
votre personnalité qui vous rend inquiet et émotionnel. Elle est la
cause de votre mauvaise humeur, de vos doutes sur vous-même, elle est la
cause de vos dépressions et de vos périodes de misère.
Vous
pouvez demeurer mentalement dans le passé, dans la peine de vos
émotions. Vous possédez la conscience de vous-même, la conscience du
passé, ce que les créatures naturelles n'ont pas. Elles dépendent de
l'expérience pure du moment même, aucun passé, aucune douleur entre les
deux.
Le
caractère est ce que Dieu nous a donné d'unique. Votre caractère, c'est
ce vers quoi vous devez consciemment retourner, le caractère de votre
être joyeux, amour qui se trouve derrière votre personnalité.
La vie est mouvement à chaque instant.
Cessez de parler du passé.
Soyez vrai avec la situation et non avec vos préférences et aversions personnelles.
Cessez
d'être malhonnête avec vous-même et avec la vie. Les émotions vous
emportent parce que vous ne suivez pas votre propre chemin.
Ne parlez que si vous avez quelque chose à dire.
Cessez de vous plaindre et de condamner les autres.
Arrêtez de gigoter et de céder aux caprices de la bouche.
Arrêtez de mettre du maquillage et finissez-en avec les banalités. Ne faites pas de grimaces.
Vous n'avez pas le droit d'être malheureux car la vie est bonne.
Il
n'y a pas de malheur dans les événements. Tout malheur réside en vous,
dans votre façon de vous accrocher au droit d'être malheureux parce que
les choses ont changé, comme elles doivent. Les événements qui vous
choquent ne sont là que pour provoquer votre éveil et vous faire
réaliser la vérité de la vie.
La
substance qui constitue votre corps malheureux est l'ensemble de vos
émotions. La vérité, c'est que vous préférez la douleur que vous
connaissez à la peine simple que vous refusez de regarder en face, la
peine d'être seul sans stimulus. Y faire face, c'est comme mourir. Mais
ce n'est que la peur qui est en train de mourir. Si vous affrontez la
peur, si vous y faites face pendant assez longtemps, vous vous frayez un
passage qui vous conduit au ciel bleu de la liberté et de la joie.
Seule meurt la peur.
L'état
naturel de l'homme et de la femme est l'état de joie intérieure. Le
corps émotionnel est dépourvu d'amour, il cherche donc dans les
relations à obtenir cet amour et le bonheur qui lui font défaut. Comme
vous ne pouvez recevoir ce que vous ne pouvez donner, les relations
entre partenaires émotionnels finissent immanquablement en querelles et
en tourments émotionnels, chacun des deux partenaires poussant des cris
de douleur, et réclamant de l'amour.
Pour vous débarrasser de votre malheur, vous devez tout d'abord empêcher tout autre malheur de s'accumuler à nouveau en vous.
Percevez
les faits en ne pensant pas à ses conséquences dans l'avenir, ou à quel
point il va vous affecter. Tenez-vous-en à l'action, d'instant en
instant, comme l'énergie de l'événement elle-même l'impose. Regardez
l'événement, la scène telle qu'elle se présente, et vous verrez avec
clarté s'il y a quelque chose à faire. Si vous ressentez une douleur
émotionnelle, cela signifie que vous ne pouvez pas regarder les choses
directement.
La
conscience se trouve derrière le mental et elle fournit la prise de
conscience qui permet au mental de travailler et de réfléchir. Le mental
dépend de la conscience, mais la conscience ne dépend pas du mental.
La
clarté avec laquelle vous êtes capable de percevoir un événement,
détermine la façon dont les événements et les circonstances qui en
découlent vous affecteront dans le futur.
Votre conscience, non votre mental, est la chose la plus puissante et la plus créatrice de l'existence.
Si
vous ne donnez pas de futur ou d'effet dans le temps à un événement en
pensant que celui-ci va être un problème ou vous en causer un, toute
difficulté apparente sera rapidement résolue par l'arrivée d'un autre
événement. La seule chose qui vous reste à faire, c'est d'être et la
solution arrivera.
Moins
vous faites un problème de votre vie ou des événements qui la
constituent, moins de temps ou d'émotion est créé entre l'événement et
sa solution naturelle.
Seul
le calme, le calme de votre perception, de votre attention consciente
qu'aucune pensée ni considération ne vient troubler, possède la
puissance de dissoudre l'insatisfaction, la peine et l'effervescence
accumulées en vous.
Quand
quelque chose devient difficile pour vous, souvenez-vous de revenir à
ce qui est bon, à ce qui est vrai, à ce qui est juste, maintenant. Car
seul l'instant présent est réel.
Votre Amour est toujours à l'intérieur de vous.
L'amour
pur est totalement dépourvu d'exigence envers qui que ce soit ou quoi
que ce soit en ce monde. Il est complet tel qu'il est, en vous. Total et
constant dans sa présence, il s'assure qu'il n'y a pas de malheur en
vous qui puisse rendre les autres malheureux.
Votre
attirance pour ce qui apparaît comme le sexe opposé n'est que
l'attirance vers l'image sensuelle de l'autre moitié de votre amour
intérieur, l'autre moitié de vous-même, que vous avez projetée à
l'extérieur et que vous essayez en vain de retrouver maintenant sous une
forme extérieure qui vous plaise. L'amour humain est l'amour qui pleure
la perte d'un objet ou d'une personne. Il n'est pas profondément
satisfaisant pour très longtemps.
L'amour n'engendre pas de douleur. Seule l'ignorance engendre de la douleur.
La
douleur est due à l'ignorance qui consiste à penser que vous êtes
séparé de votre amour, à identifier votre amour avec son image. Vous
pleurez pour le miroir, ou le reflet qui est dans le miroir, au lieu
d'être la réalité qui regarde dans le miroir.
L'amour
réel, c'est être avec quelqu'un sans qu'il vous plaise ou ne vous
déplaise, sans cependant y être indifférent. Vous devez cesser de
confondre l'amour avec ce qui vous plaît.
Lorsque
vous perdez la capacité de sentir la douceur de la vie, vous avez
absolument besoin d'un substitut, voilà en quoi consiste l'excitation.
Elle crée une sensation artificielle de vie dont chacun devient
dépendant.
La
vérité est que vous aimez votre malheur. Vous ne voulez pas le lâcher.
Votre amour du malheur, c'est votre amour du monde, votre attachement à
ce qui vous y plaît et vous y déplaît.
Vous
êtes heureux d'être heureux, tout comme vous êtes heureux d'être
malheureux, parce que c'est le seul moyen de vous sentir vivant (dans
votre ignorance actuelle qui commence à diminuer).
Lorsque
vous ne confondrez plus l'amour avec l'interaction des préférences et
aversions, vous ne serez plus à la recherche d'amour pour vous exciter
ou vous stimuler.
Vous
devez mourir consciemment à vos préférences et aversions, à votre
attachement pour eux. Vous pouvez alors être, être ce que vous êtes.
L'état
d'être se reconnaît au fait de demeurer à tout moment dans la joie de
la vie à l'intérieur, sans malheur. Et ceci se reflète à l'extérieur par
une absence de tout problème dans le monde.
Toute
la violence, la haine et l'inhumanité proviennent de cette couche
subconsciente où les anciennes douleurs personnelles et l'imposture sont
enracinées, le malheur qui est en chacun.
Le
bébé exprime la félicité constante et la vérité de lui-même qu'il
ressent. Il continuerait d'être consciemment en contact avec cette
sensation pour le restant de ses jours s'il n'était confronté à
l'ignorance de ses parents et à celle de la société.
Si vous êtes un parent ou un professeur responsable vous ne converserez pas avec l'enfant de ses préférences et aversions.
Dans
la vie quotidienne il n'y a pratiquement aucune référence à la joie
d'être simplement en vie, sans la stimulation ou l'excitation d'une
activité ou d'un problème quelconques.
Le
progrès n'est que l'activité frénétique qui consiste à fuir la vérité
ainsi qu'à aimer les émotions divertissantes, et qui s'exprime à travers
ce mental sans amour, matérialiste et progressiste (le monde).
Aucun mouvement n'est nécessaire pour trouver la vérité. L'amour, la beauté, la paix et la vérité sont dans l'instant présent.
Tous
les hommes et les femmes éprouvent le besoin insatiable de trouver le
sens, le but de la vie, qui est simplement d'être, d'exprimer l'homme ou
la femme qu'ils sont véritablement dans l'instant, affranchis du mental
et de ses occupations malheureuses.
Pour
que l'homme et la femme puissent revenir à l'état originel et pur de la
vie au-delà de l'existence du malheur, ils doivent reprendre possession
du royaume psychique, leur propre subconscient ou psyché, dans lequel
le malheur est logé. Ils doivent le faire de leur vivant en pénétrant
consciemment dans leur subconscient pour le débarrasser de ce parasite
envahisseur.
Le malheur pousse l'homme à toujours plus s'évader matériellement pour essayer d'oublier qu'il est malheureux.
Un
homme (ou une femme) qui par des actions responsables, accorde sa vie
ou sa liberté à ce qui est juste et vrai, et enfreint les lois
démocratiques, ne doit en aucun cas révéler l'injustice ou la cruauté du
système qui l'a poussé à en transgresser les lois. Car, dès que ses
révélations deviennent trop convaincantes ou inquiétantes pour ceux qui
l'interrogent, il est déclaré fou, en secret si nécessaire, écarté sans
jugement, drogué à la soumission par des médecins anonymes et
malheureux, agissant de connivence avec la loi anonyme et malheureuse.
Et personne n'est responsable.
Dans
le mode de vie démocratique, l'homme découvrit qu'il avait le droit de
critiquer les autres et de les rendre responsables de son malheur.
La
Liberté de Presse signifie avoir la permission d'éviter chaque jour la
vérité, et de faire retomber la responsabilité du malheur du monde sur
tout ce qui existe, y compris la mort et la guerre.
Dans
leur attachement malheureux au monde, les prêtres corrompirent l'homme
en lui faisant croire qu'il y avait un sauveur, une crucifixion et une
résurrection à l'extérieur de lui-même.
L'existence
ne devient le malheur que lorsque vous vous y perdez ; quand vous
servez ou quand vous croyez à son effet malheureux ; ou quand vous
permettez à son effet, le malheur, d'entrer en vous. En réalité
l'existence est félicité.
Une partie qui fait partie des masses inconscientes n'apercevra rien d'inhabituel jusqu'à ce que commence la panique finale.
La
vérité simple est que le monde existe uniquement pour vous donner ce
que vous voulez : la vérité, ou la non-vérité, quelle que soit celle que
vous recherchez.
Tout
le pouvoir se trouve dans les gens et dans l'atome, et toute la force
vient du pouvoir auquel les gens et l'atome ont renoncé.
Comme
les masses et la face changeante de la terre n'existent pas en vérité,
la fin de tout n'a pas d'importance. L'histoire entière de l'évolution
du monde n'est que le rêve d'un rêveur, perdu dans une notion de bien
extérieur à lui-même. Libéré du temps, affranchi de la notion de
malheur, le rêveur se réveillera pour percevoir la réalité de la vie
intemporelle sur cette planète bénie, la terre à l'intérieur de lui qui,
par la grâce de Dieu tout puissant, sera toujours pareille à ce qu'elle
était au moment où sombra dans l'inconscience, au moment où il laissa
le bien et la vérité pour se construire un monde malheureux et une
existence propre.
Dieu merci, ce n'était qu'un cauchemar...
C'est
impossible d'être vrai avec quelqu'un ou quelque chose avant d'être
d'abord vrai avec soi-même. Lorsque vous êtes vrai avec vous-même, vos
problèmes s'évanouissent.
Pour
vous réveiller et devenir vivant, vous devez vous en remettre à la Loi
de la Vie. Vous devez refuser d'accepter plus longtemps des compromis
avec ce qui vous rend malheureux. Vous devez abandonner ou vous séparer
ou vous détacher du passé. Vous devez passer à l'action.
Vous êtes heureux dans n'importe quelle circonstance avec celui que vous aimez et qui vous aime.
Si
vous aimez quelqu'un vous n'avez pas besoin de le considérer car ce
serait comme si vous étiez en train de vous considérer vous-même : vous
le considéreriez comme une extension de vous-même, lui rendant un
mauvais service.
Soyez vulnérable uniquement à l'amour et à ce que vous savez être juste dans l'instant.
Ne
vous découragez pas. Les circonstances qui vous sont nécessaires pour
vous aider dans le monde et vous aider à être vrai se présenteront.
Tel je suis à l'intérieur, telle est ma vie. Je suis responsable de tout.
Si vous êtes vrai dans ce que vous faites, les circonstances vous seront salutaires.
L'obstacle
principal à la vérité est la peur, ainsi que le désir de rester dans le
confort physique et la sécurité émotionnelle, même si ces conditions
particulières vous rendent constamment malheureux.
L'existence
est ignorance ou inconscience en mouvement. Et son but est de rendre
l'homme ou la femme individuels plus conscients.
La
seule mort ou renaissance pour vous est maintenant. Cet instant est
votre seule incarnation. Vous pouvez seulement être incarné, dans la
chair maintenant, comme vous pouvez seulement être vrai maintenant.
Seule la peur barre la route, la peur de mourir maintenant à ce à quoi vous êtes habitué.
A
moins que vous ne mourriez constamment à votre moi notionnel pendant
que vous êtes en vie, vous aurez toujours peur de la mort qui
s'approche.
La
mort est le processus qui consiste à vous rendre vrai en vous faisant
regarder en face les parties de vous-même que vous avez, par commodité,
ignorées ou excusées dans votre passé.
La
mort se passe toujours à l'intérieur du corps physique, à l'intérieur
de vous là où il n'y a pas de corps physique, mais seulement le
sentiment, la sensation ou la présence et où il n'y a aucune pensée.
Tout
problème tire son origine de votre identification au corps, à votre
personne. Parce que la personne n'a pas la perception de son vrai moi ou
présence, qui est au-delà des problèmes et de la mort, elle est
l'ignorance personnifiée. La personne est la cause de toutes les
souffrances.
La vie est l'être au-delà du corps.
Vous, la vie, l'être de pure perception au-delà de la matrice, concevez votre propre corps et votre propre existence.
Tout ce qui survit à la mort, ce sont votre présence et une perception dénuée de connaissance ou d'ignorance.
Le
projet entier de l'existence dépend de ce qui est fait sur terre. Il
n'y a que sur terre que la libération de l'ignorance peut être atteinte.
Toute existence, avant et après la mort, est un rêve. C'est un rêve de plus en plus réel, mais c'est toujours un rêve.
La
libération du malheur nécessite que vous mouriez à tous vos
attachements. Et en mourant chaque jour à votre malheur, mourant pour
vivre, vous réalisez finalement l'incroyable vérité : la mort n'existe
pas. Tout ce qui meurt est votre peur de mourir.
Seule meurt la peur. Et la mort de la peur est libération.
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