Jeux de prédation intra-spécifique, mystique de Gaïa dans le changement planetaire, contre magie vis à vis de la stratégie de pouvoir globaliste
John Lash Traduction dominique Guillet
Question: Quelle est la proie, sélectionnée par la nature, de l’espèce humaine?
Réponse: nous sommes l’unique animal qui puisse pourchasser
n’importe quelle autre espèce mais nous n’avons pas de proie
naturellement sélectionnée.
Le Puma des Andes: l'animal sacré de pouvoir, symbole de la contre-violence |
Qu'entends-je par “la proie sélectionnée par la nature”?
Dans tous les royaumes de la nature, les animaux, les insectes, les
reptiles et les oiseaux, on peut de suite observer que chaque créature
(un tigre de Sibérie, un rouge-gorge, un cobra...) possède sa proie
sélectionnée. A l’exception de l’espèce humaine, il n’existe pas
d’espèce animale qui chasse, sans distinction, d’autres créatures. Le
tigre de Sibérie mange certains animaux dans les limites de son
territoire, tout comme le cobra dans les profondeurs de la jungle ou le
scorpion dans le désert. Gaïa pourvoit la proie dans les limites de
l’habitat spécifique à chaque créature: elle assortit une proie et un
prédateur. Un tigre peut attaquer et dévorer un être humain, mais cela
constitue une anomalie. Un aspic, ou un scorpion, peut piquer et tuer un
être humain. Néanmoins, les êtres humains ne constituent pas la proie
des scorpions ou des aspics. Un condor ou un pélican va plonger vers
certaines proies, et dans certains cas extrêmement rares, va s’attaquer à
un enfant nouveau-né, mais c’est une anomalie, une exception eu égard
aux limites étroitement définies de la prédation.
La contre-violence est le recours à la violence par des
êtres humains qui sont opposés à la violence mais qui, cependant,
considèrent la non-violence comme une réponse non-adaptée dans certaines
situations. L'expression “contre-violence” signifie une action prise à l'encontre de la violence,
équivalente en termes de force et d'efficacité, et non pas une
résistance passive non-violente. Mais l'action ainsi réalisée n'implique
pas l'usage de la violence par contact physique direct. Elle implique
plutôt d'activer une force agressive et létale équivalente et supérieure à la violence opposée.
La compréhension d'une telle force, et de son activation,
requiert tout d'abord une étude attentive de la nature de la violence à
vaincre, à savoir, de la nature du comportement déviant unique de la
prédation intra-spécifique.
Le Code de la Chasse
Il n’est que l’animal humain qui possède la latitude de
chasser n’importe quelles créatures, que ce soient des fourmis ou des
baleines ou même des entités microscopiques, telles que les amibes. La
capacité de s’attaquer à n’importe quelle autre créature caractérise une
des dispositions exceptionnelles de Gaïa quant à son espèce à
problèmes: l’humanité ne possède pas de proie naturellement
sélectionnée. De par la faculté que possèdent les êtres humains de
s’adapter à n’importe quel environnement, de l’Arctique au Sahara, ils
peuvent prospecter sur de vastes territoires en quête de proie. Ils
peuvent chasser les animaux qui vivent dans tout environnement qu’ils
explorent. Aucun autre animal ne peut en faire autant.
Il est à souligner une autre caractéristique de ce statut
unique - exceptionnel mais non pas supérieur - de l’espèce humaine quant
à la relation proie/prédateur. Dans le cas de toutes les autres
créatures, la proie est chassée pour être mangée. Gaïa met en place des
programmes instinctifs, encodés dans des connexions spécifiques
proie/prédateur, afin que les prédateurs puissent survivre en ayant la
garantie de pouvoir bénéficier d'autres espèces qui soient dévolues à
leur sustentation. La connexion lion/gazelle, par exemple. La population
de gazelles dépasse de loin la population de lions. Les lions sont
garantis d'obtenir un quota, une portion attribuée, de la population de
gazelles, à condition de maintenir à son niveau optimum leur expertise à
la chasse. Les ajustements de ces connexions (lion/gazelle, lion/zèbre,
lion/chacal) sont élaborés, avec délicatesse et précision, par Gaïa.
Ces connexions peuvent être également qualifiées de pactes, d'alliances,
parce qu'elles impliquent un contrat inter-spécifique avec des limites
précises liant les deux parties. Il y a beaucoup à apprendre quant à la
manière dont ces connexions, ou alliances, sont équilibrées (voir la
troisième partie de l'essai), à savoir quant à la manière dont Gaïa
évalue les chances respectives.
Exceptionnellement, les humains jouissent de la latitude, non
seulement de chasser toute proie qu'ils choisissent mais, qui plus est,
de chasser pour le plaisir, sans satisfaire à un besoin de
nourriture. Ils chassent pour le sport, pour le jeu ou pour assouvir
leur soif de tuer. Il est souvent affirmé que les êtres humains se
situent au sommet de la chaîne alimentaire. C'est une présomption non
justifiée et arrogante. Si les humains occupent réellement cette
position, ils le font à leurs propres risques, en raison du danger de
violer l'équilibre de la nature posé par une telle présomption. Au cours
de l'histoire, et de plus en plus au fil des temps modernes, les
humains se sont comportés comme des prédateurs débridés qui tuent pour
la jouissance, sans respect pour la proie et sans avoir besoin de la
nourriture que la proie peut offrir. En Amérique du nord, les
Amérindiens honoraient le bison comme un animal sacré qui sustentait
leur vie à de nombreux égards: offrant la nourriture de sa chair et de
ses organes (conservés pour les guerriers-shamans de la chasse),
pourvoyant des habits avec sa peau, et procurant ses cornes et ses os
pour des usages pratiques et rituels. Chaque partie de l'animal était
mise à profit. La connexion proie/prédateur entre l'humain et le bison
était profondément enracinée dans le vie culturelle et spirituelle des
Amérindiens.
Mais lorsque les Européens Blancs arrivèrent en Amérique, ils
massacrèrent en masse les troupeaux de bisons, en laissant leurs
cadavres pourrir dans les plaines. Les hommes tiraient sur ces animaux à
partir des trains, juste pour le plaisir de la tuerie.
Dans le film Avatar, Neytiri, la chasseresse Artémis,
enseigne à Jake comment tuer pour la survie et comment remercier
l'animal pour le sacrifice de sa vie. Elle qualifie le meurtre d'un loup
de la forêt “d'exécution”. Le rituel de chasse, dépeint dans le film,
est en accord avec les traditions de tous les peuples Indigènes. La
chasse, par l'espèce humaine, observe l'ordre symbiotique de Gaïa, la
mère animale planétaire. Ou, du moins, elle l'observait originellement.
De par le fait que l'espèce humaine ne possède pas de proie
naturellement sélectionnée, elle peut choisir intentionnellement quelles
créatures chasser et ne pas chasser. La sélection de la proie est la
marque de l'espèce humaine qui, seule parmi toutes les créatures, ne
possède pas de proie pré-sélectionnée. Parmi toutes les cultures
Indigènes, la sélection de la proie et l'exception à la prédation
constituent les deux conditions qui déterminent les paramètres stricts du code de la chasse.
L'exception à la prédation signifie que l'animal totémique d'un clan ne
peut pas être chassé sauf dans des situations bien précises. Gaïa
n'encode pas de tels paramètres, dans les programmes instinctifs
humains, mais compte sur le génie de l'espèce pour les inventer.
Mât totémique Thunderbird avec des images ancestrales illustrant la continuité inter-spécifique des animaux totémiques dans l'identité tribale |
Dans l'essai du cycle 2012 concernant le Manitou, le Gardien de la Nature Sauvage, j'ai proposé le terme symbiotropisme pour l'inclination naturelle à s'orienter, et à s'y connecter, vers tout ce qui favorise la vie grâce au partage ou à l'échange de vie.
Les Aborigènes d'Australie, par exemple, se caractérisent par un
symbiotropisme qui permet à chacun de leurs clans d'identifier son
animal totémique et de s'y connecter intimement. Ils ne mangent pas de
leur animal totémique, à l'exception de certaines occasions
particulières, des festivals, des moments privilégiés de commémoration.
Les connexions tissées par des affinités symbiotropiques sont tenues
pour sacrées dans toutes les sociétés dans lesquelles les humains ont
évolué en contact rapproché et en harmonie avec la Nature. Notre espèce
ne possède pas de programmes instinctifs strictement limités, au
contraire des autres animaux, mais Gaïa nous confère des affinités
symbiotropiques qui puissent nous servir de guides et d'orientations
dans l'élaboration de connexions inter-spécifiques. De telles
directives (des “indicateurs flottants” multivalents dans le jargon
ésotérique des anthropologues) sont imprégnées de facultés et d'indices
magiques et symboliques. La magie réelle, et opérationnelle, n'est
seulement accessible à l'espèce humaine qu'au travers de sa connexion
avec les animaux de pouvoir, les animations des royaumes de Gaïa. Tant
que nous serons laissés à nous-mêmes, paralysés par le drame du reflet
de nous-mêmes et piégés dans le labyrinthe des constructions
culturelles, nous ne pourrons pas accomplir cette magie shamanique.
La Constellation du Manitou (Aquarius) présente l'image mythique du Maître/Maîtresse des animaux de pouvoir. Dans le Nexus des Shaktis, c'est la Mahavidya Matangi, une figure shamanique suprême qui mène la quête de vision de l'humanité vers le recouvrement de sa connexion sacrée avec les animaux de pouvoir. Le Manitou dépeint avec un arc rappelle Artémis, la déesse de la chasse, et sa contrepartie cinématographique dans Avatar, Neytiri. (Gravure sur bois de Hilaire Hiler, collection de l'auteur) |
L'intention joue également un rôle prépondérant dans la magie
rituelle et surnaturelle associée avec des animaux chassés, incluant
les “animaux de pouvoir” spécifiques tels que le jaguar, l'ours,
l'aigle, le saumon et le cerf. Des tribus entières possèdent des
connexions ancestrales avec de tels animaux de pouvoir: le mât totémique
symbolise la “colonne vertébrale” de la connexion inter-spécifique et
transgénérationnelle. Au sein des tribus, les individus possèdent des
relations spécifiques avec les animaux de pouvoir. Une des finalités de
la quête de vision vécue par les adolescents de l'Amérique originelle,
comparable à l'errance (walkabout) des Aborigènes, est de rencontrer un
animal de pouvoir qui confie une mission au jeune chercheur. Pour
l’esprit Indigène, on ne peut pas découvrir son rôle et sa mission dans
la société humaine sans connaître son animal de pouvoir. Le mien est le
puma des Andes.
L’intention est également la signature de la
contre-violence: non pas la force brutale, ou l’agression en contact
direct, mais l’intention dirigée de la capacité pour la violence.
Nul besoin de le dire, si vous ne trouvez pas en vous-mêmes cette
capacité, cette pratique ne vous concerne pas! Pour ne pas mentionner
qu’elle ne vous sied pas. Cependant, certains jours, lorsque vous vous
sentez emplis de rage à l’encontre de gens que vous ne connaissez pas
personnellement, mais qui sont très connus dans le monde entier, et
lorsque vous vous sentez exaspérés par l’assertion flagrante de leur
impunité et écoeurés de les voir se vanter avec arrogance de leur
pouvoir, vous êtes peut-être alors un candidat pour l’éco-sorcellerie
Gaïenne.
Avec cette pratique, il faut soigneusement sélectionner la cible à identifier. Le
praticien de la contre-violence détermine les marques de la proie
humaine par une investigation télestique de l’exécution du mal social.
L’action juste rituelle, qui est la contre-violence manifestée sous une
forme rituelle, n’est pas concernée par le mal personnel: un père
abusant sexuellement de sa fille, par exemple, ou un banquier local qui
arnaque autrui pour le profit. Ce sont des sujets d’attention pour le
cercle proche d’amis, de la famille ou des associés d’affaires. Tout
autant qu’une situation de réaction et de vigilance locales. Le mal
personnel est un challenge pour ceux qui n'acceptent pas de fermer les
yeux. Ce challenge est omni-présent dans les deux derniers siècles du
Kali Yuga, alors que la dégénérescence de l’espèce humaine se manifeste
par les excès les plus horribles.
La contre-violence est transpersonnelle dans ses finalités et
dans son amplitude. La cible identifiée n’est jamais connue
personnellement du praticien. Le propriétaire foncier qui arnaque, et
massacre même, des êtres humains pour le profit, tel que dans le cas du
contrat d’assurance dans les deux tours du 9/11, ne peut pas être ciblé
par quiconque de son entourage personnel ou professionnel, et, de toutes
manières, ne risque pas même de l’être. Mais il peut être ciblé par
ceux qui ont entendu parler de lui sans le connaître personnellement,
lui ou des proches de son entourage. L’investigation télestique révèle
si le comportement de la cible putative correspond à certains critères
stricts, et ce principalement à deux égards: le comportement est
égoïste, de façon flagrante, et il engendre une prolifération d’effets
sociaux délétères qui nuisent aux autres et qui ruinent leurs vies (se
reporter aux essais concernant la Télestique). La plupart des problèmes
sociaux, de par le monde, sont délibérés, ils sont induits
intentionnellement - l’effondrement de la bourse, les guerres
(déclenchées par des opérations sous faux pavillon), les épidémies
(créées pour vendre des vaccins), etc, etc, ad nauseam. Et maintenant,
avec HAARP, même des désastres naturels peuvent être orchestrés pour
exécuter le programme de la prédation globaliste.
Les prédateurs cuirassés
A ce point de notre essai, je peux entendre une autre
objection, et même deux en une. Tout d’abord, n’est-il pas foncièrement
mal que des êtres humains chassent d’autres créatures? Et en
particulier, tuent pour de la viande? Le végétarisme n’est-il pas une
option saine, le seul choix moral authentique pour notre espèce?
Secondement, lorsque les humains en viennent à pourchasser ceux de leur
propre espèce, et pour horrible que soit cette situation, l’appel à
pourchasser ceux qui pourchassent leurs propres congénères n’empire-t-il
pas la situation? Je vais laisser de côté, pour le prochain essai, le
point concernant la consommation de viande et je vais tenter de répondre
à la seconde objection.
Les êtres humains qui pourchassent d’autres êtres humains
sont des surro-prédateurs, une exception flagrante à la symbiose
Gaïenne. Pour ce que je sache, il est extrêmement rare de trouver des
exemples de prédation intra-spécifique en dehors de notre propre espèce.
Certains primates, génétiquement proches de l’espèce humaine,
témoignent parfois d’une violence sociale inquiétante. Je ne trouve pas
d’autres espèces qui se caractérisent par un comportement aussi
excessif. Il nous faut analyser soigneusement la définition de “proie”
afin de déterminer la formulation pour la prédation humaine: lorsque des
êtres humains, qui peuvent chasser n’importe quelle autre espèce, se
retournent contre leurs propres congénères, ils transforment des
créatures de leur propre espèce en proie par substitution. Il n’est pas
aisé, de prime abord, de saisir ce concept ou de comprendre comment
opère la substitution. Pour le propos de l’investigation, considérons
que les surro-prédateurs substituent leurs propres congénères à la
place d’autres créatures qui, dans des conditions normales, seraient
chassées dans un but de survie. (Dans l’essai précédent, j’ai
présenté une proposition différente mais il est nécessaire d’étudier ce
sujet à partir de divers angles de vue simultanément). Après avoir
pourchassé toutes les créatures non-humaines de la planète, certains
humains atteignent un tel point d’excès prédateur qui les fait se
retourner contre l’humanité elle-même.
Au contraire d’autres créatures chassées pour la nourriture
ou la protection vestimentaire, la proie humaine ne possède aucune
valeur de survie ou d’ornement. Les exceptions bizarres du cannibalisme
ou du comportement des tueurs en série qui s’habillent avec les peaux de
leurs victimes (The silence of the lambs) sont des extrêmes grotesques
qui peuvent arriver et qui arrivent certainement; mais ces situations “à
sensations” nous éloignent du phénomène fondamental qu’il nous faille
ici investiguer. La prédation intra-spécifique accomplie par des humains
est une manifestation gratuite du désir de meurtre et dans la grande
majorité des cas, par pur plaisir.
Staline était un forcené de la surro-prédation qui orchestra la mort de millions de personnes par les diktats, par la menace de la torture, par la peur, par la surveillance, par le terrorisme - des stratégies familières de surro-prédation maintenant utilisées par le gouvernement US afin d’établir un état policier au sein de la nation. |
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