Et s’il était possible d’envisager de préserver notre bonne santé par le biais des synchronicités ? Ou bien de nous diriger vers un futur où nous sommes guéris ? C’est une hypothèse que pose Romuald Leterrier, ethnobotaniste de formation, expert en synchronicités et questeur insatiable de nouvelles voies d’évolution.
Quel est ce point de vue inédit sur la guérison ? « La synchro médecine, la rétro causalité ! » , répond Romulad Leterrier. Son fondement est inspirant, une fois dépassée l’extravagance d’une telle éventualité. Dès lors que nous sommes malades, deux perspectives s’offrent à nous : celle de la potentialité de la victoire de la maladie, et peut-être de la mort, ou bien celle de la guérison. « Le postulat serait alors de sélectionner par notre intention l’avenir potentiel le plus favorable » , nous éclaire Romuald Leterrier. C’est avant tout une médecine de l’intention, où le patient est un acteur essentiel sur la voie de sa guérison. Autre principe fondamental de cette approche : la rétro causalité ! Dès lors que l’on va recevoir du futur l’information de la guérison, elle va jouer un rôle « d’attracteur » dans le présent, en créant toutes les potentialités pour parvenir à ce résultat, à savoir la bonne santé. En clair, ça agit par rétroactivité ! Le temps, deviendrait alors un merveilleux outil nous offrant d’incroyables potentialités pour notre guérison.
Rêver du futur : clé de santé
Si la perspective de la synchro médecine peut paraître révolutionnaire, elle est loin d’être farfelue. Et si ces théories que l’on peut qualifier de quantiques, avaient déjà cours chez les peuples indigènes et les hommes médecine ? Romuald Leterrier évoque son expérience. C’est lors d’une rencontre avec le chamane Ernesto en Amazonie, qu’il reçoit la « graine » de l’existence des « attracteurs rétro causaux ». En 2009, son ex compagne et lui ressentent le désir d’être parents, mais celle-ci souffre d’hypertension artérielle, c’est une grossesse à risque et il est tétanisé par l’angoisse de la perdre à l’accouchement. Il fait alors un rêve : Tous deux sont dans le bureau d’un médecin, à qui Romulad Leterrier confie son angoisse. Cet « esprit médecine » lui répond : « Les problèmes de santé de votre femme je m’en occupe, la question que je vous pose aujourd’hui, c’est : voulez-vous un enfant ? » Tous deux lui répondent « oui » et partent à sa rencontre : c’est un petit garçon de 8 ans qui se jette dans leurs bras. Deux semaines plus tard le test de grossesse est positif. Un événement qui confirme vivement son hypothèse. « Nous recevons des messages du futur, celui-ci nous informait du bon déroulement de la grossesse » , confie notre expert. Ce « souvenir du futur onirique », comme l’ethnobotaniste l’appelle, n’est pas un simple rêve prémonitoire, ce songe « rétrocausal » a littéralement créé les conditions favorables pour parvenir à la réalisation de cette vision : cet enfant à 8 ans. C’est une pratique dite de recognition onirique, pour recevoir les informations du futur.
L’hypothèse d’une méta-mémoire extratemporelle
« Et si la vie utilisait ces allers-retours entre le futur et le passé pour créer les propres conditions de notre existence et de notre santé parfaite ? » , questionne Romuald Leterrier. Cette hypothèse loin d’être « irrationnelle » pourrait être tout bonnement le fondement même du vivant. Pour l’explorer, c’est auprès de son maître Ernesto, qu’il retourne, questionnant le rapport des animaux avec leur santé. Comment connaissent-ils les bonnes plantes pour se soigner ? Quel est cet « Esprit Médecin » auquel ils accèdent ? D’après le chamane Ernesto, il existerait un esprit maître résidant dans une dimension hors du temps et de l’espace, dans un lieu fait de savoirs, qui ressemble à une immense bibliothèque. « Il s’agirait d’une vision archétypale de la métamémoire extratemporelle, peut-être l’équivalent des archives akashiques des traditions bouddhistes » , traduit Romuald Leterrier. Pour étayer l’hypothèse de cette « mémoire hors temps » qui permettrait la circulation des informations entre le futur et le passé, revenons aux origines : « Lorsqu’on étudie l’histoire de l’humanité dans de nombreuses civilisations tribales, comme les Shipibos d’Amazonie, par exemple, on retrouve dans leur mythologie des esprits enseignants, les Chaikonis, qui ont tenu le rôle de guides facilitant leur adaptation à de nouveaux milieux. » Ainsi, les Chaikonis, pourraient être perçus comme une expression visionnaire du savoir des Shipibos, que l’on connaît aujourd’hui, et qui leur aurait été transmis de façon rétro causale… On retrouve également le même phénomène dans la mythologie aborigène, mais aussi chez les peuples de Papouasie.
La médecine de l’intention et des synchronicités !
Le concept, s’il est prometteur, appelle également le questionnement de la pratique ; il existe différentes pistes pour « s’entraîner » activement. Nous avons évoqué plus haut celle des rêves comme pratique de retro cognition onirique, afin de recevoir ces informations du futur. Une autre est de collecter les synchronicités à caractère rétrocausal. À ce titre la médecine de l’intention est centrale. « Elle consiste à poser des intentions et de s’adresser au futur pour maintenir une relation causale avec son avenir » , précise Romuald Leterrier. Alors nous recevons une série d’informations synchrones qui agissent comme des « attracteurs rétro causaux », en produisant des synchronicités, qui nous guident vers cette future destination d’où émanent ces informations. Pour illustrer ses propos, Romuald partage une anecdote édifiante. Alors qu’en mars 2017 il décide de cultiver son potager selon un conseil de son maître Ernesto : « Partage-le en deux moitiés, une pour toi, et l’autre pour la nature, alors tu es en équilibre… » , l’une d’elle se transforme en oasis de biodiversité, un talus recouvert de plantes sauvages jusqu’ici jamais vues, dont les propriétés médicinales lui échappent. En mai, il souffre de problèmes de santé. Une amie sonne à sa porte, un ouvrage sous le bras, dont la couverture présente des plantes identiques à celles de son talus, et aux propriétés répondant aux symptômes qu’il présente alors. Pour lui, c’est une évidence ! Cette synchronicité avec ces plantes sauvages en mai 2017 pour préserver sa santé aurait influencé sa décision, prise plus tôt en avril, de réorganiser son jardin potager. Émerge alors une autre hypothèse : « Lorsque nos intentions sont en symbiose avec le vivant et ses dynamiques, alors les échanges de savoir issus de la “métamémoire extratemporelle” sont encore possibles. »
Ces perspectives de « métamédecine » ont déjà cours, même si elles restent de nature extraordinaire. Que ce soit les guérisons dont témoignent ceux qui reviennent miraculeusement de coma, après des expériences de NDE, ou encore celles pratiquées par les chamanes. Pour aller plus loin, ces hypothèses nous ouvrent la possibilité de devenir nos propres médecins dans le sens premier du terme, à savoir les gardiens de notre bonne santé. Ce super pouvoir n’est pas sans condition : il nécessite d’une part de s’entraîner à ce changement de paradigme, bien sûr, et d’autres parts de préserver notre environnement, afin que celui ci soit toujours apte à générer ce type d’informations extratemporelles. Car il semblerait à la lumière de ces nouvelles perspectives que l’un n’aille pas sans l’autre, notre santé et celle de notre environnement ! Mais nous le savions déjà.
Lire:
Se souvenir du futur. Guider son avenir par les synchronicités, Romuald Leterrier et Jocelin Morisson, Éd. Guy Trédaniel
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