Par Le Passeur.
Les temps se resserrent. Le silence intérieur est lumière.
Tant
d’entre nous ressentent la tristesse et la profonde nostalgie d’un «
ailleurs », tant d’autres cultivent une joie artificielle, nourrie et
bercée des mythologies traîtresses du New Age, tant d’autres encore sont
affairés dans les constructions illusoires de la matrice au point de ne
rien voir d’autre. De quoi douter souvent, profondément, et troubler
l’apparente pureté des croyances qui demeurent vivantes en nous.
Lesquelles sont justes ? Y’en a-t-il seulement de justes ? Qu’est-ce qui
au fond est légitime dans la guerre que certains pensent mener contre
les ténèbres, ou dans l’équilibre que d’autres tentent de conserver
entre les polarités ?
Pourtant, si les temps se
resserrent et semblent s’accélérer, c’est bel et bien l’un des effets
d’une réalité à l’œuvre. Celle qui rattrape le mythe. Le New Âge et ses
faux prophètes s’efforcent de le réécrire d’une manière plus adaptée à
l’humanité contemporaine, mais qui en fin de compte est toujours hanté
des peurs d’autrefois, des peurs de toujours. En cela, beaucoup croient
bien faire et se sentent investis d’une mission inspirée des plus hautes
instances de la spiritualité.
Il
n’a jamais été difficile pour les marionnettistes de la matrice
d’entretenir les bons sentiments et de nourrir autant le bien-être que
le mal-être, de jouer avec expertise sur la riche palette des émotions
humaines, apportant artificiellement la touche de réconfort et de
chaleur, d’amour même ou de ce que nous avons appris à croire qu’il
était, lorsque cela était utile à leurs intérêts. Ils ont associé la
souffrance et la jouissance, le malheur et le bonheur, l’affliction et
la joie au concept de fatalité, soutenus en ceci par la nature duelle de
notre univers visible.
Tout ainsi semble être
naturel, inéluctable, indiscutable et donc jamais remis en question.
Telle est la vie ici-bas, croit-on et elle serait meilleure en haut pour
ceux qui en font l’effort de leur vivant, alors que d’autres
connaîtraient les tourments. Et tous encore auront la chance de revenir
et d’améliorer encore leur condition. Quelles que soient les religions
ancrées au sein des hommes, voilà le conditionnement qu’elles
établissent.
Il a pourtant été écrit que tout ce
qui est en haut est comme tout ce qui est en bas. Les mises en scène et
les célébrations qu’elles ponctuent nourrissent sur plusieurs plans des
intérêts occultes et se servent des rendez-vous cosmiques pour amplifier
l’efficacité attendue. De même que les rassemblements de foules, quels
que soient ce qui les motivent, même avec les meilleurs sentiments, sont
des leviers puissants pour ceux qui savent détourner les égrégores
ainsi créés.
Peut-être demain en sera-t-il autrement…
Il
est essentiel pour notre être incarné ici et maintenant de ne laisser
en rien corrompre notre authenticité, ni par soi ni par autrui. Et si
celle-ci est imparfaite, et elle l’est, la reconnaître comme telle,
laisser l’espace en soi se dégager, sans s’efforcer de rien, sans faire
de choix, même si de profonds questionnements nous rongent.
Ne
sous-estimez pas la force des rouages tortueux de la matrice. J’ai
souvent dit que nous ne pourrions rien laisser sous le tapis, c’est
toujours d’actualité. Nous nous devons à une grande vigilance car le
chemin que nous avons pris pour nous libérer file droit sur un fil ténu
qui nous oblige à un sacré numéro d’équilibriste, loin des sirènes
pourtant attractives du collectivisme, du militantisme et de bien
d’autres ismes. Tout cela n’a jamais rien donné qui ne soit tôt ou tard
récupéré, quand ça n’a pas directement été organisé par l’ombre et dans
l’ombre à cet effet.
La
matrice est une construction énergétique et mathématique faisant appel à
des lois physiques dont une part commence à être connue grâce aux
avancées de la physique quantique et dont une bonne part est encore dans
les limbes. Les êtres qui l’ont voulue ont très soigneusement dissimulé
ces lois tout au long des cycles de l’humanité. C’était là la garantie
de leur pouvoir tout puissant sur cette humanité bridée, ignorante et
programmée tout au long des vies et avant même qu’elles ne naissent.
Pour
toutes ces âmes venues d’ailleurs, soumises au Temps des Hommes et à
l’œuvre depuis lors, toutes ces âmes qui portent ce pesant fardeau lourd
du poids de la nostalgie profonde de leurs origines, toutes ces âmes
sensibles et emplies jusqu’à en déborder de l’immense chagrin de la
souffrance du Vivant sur cette Terre, l’Appel à la libération est un cri
à l’unisson si puissant que l’Univers en résonne chaque instant plus
fort.
Et sans savoir de quoi il s’agit, sans
savoir ce qui naît véritablement en eux, sans savoir où ils vont ni ce
qu’ils vont faire de leur réveil, les peuples l’entendent, s’ébrouent
d’un long sommeil, maladroitement se mettent en marche, mais
s’affirmeront de mieux en mieux, ne tolérant plus l’inadmissible,
n’acceptant plus la prédation comme l’ordre naturel des choses,
regardant enfin pour ce qu’ils sont vraiment ceux en qui ils ont
naïvement placé leur confiance.
Et ils voient et
verront que ceux-là n’ont pas la moindre bienveillance pour eux, qu’ils
sont fermement déterminés à les écraser, qu’ils exploitent le Vivant
sous toutes ses formes pour leur seul appétit de richesses et de
pouvoir, qu’ils façonnent sans cesse et partout où ils le peuvent la
terreur des guerres et des attentats sanglants qui ne servent que leurs
intérêts dissimulés, soutenus par la propagande à répétition des
serviteurs qui ont pris intérêt à leur cause, qu’ils s’acharnent avec
rage à salir et à éliminer tous ceux qui ont d’une manière ou d’une
autre eu le courage de se lever contre eux, de vouloir avertir les
peuples, de vouloir réveiller les consciences sur ce qui se tramait dans
l’obscurité pendant qu’ils ne laissaient voir du monde que ce qu’ils
voulaient bien éclairer.
Et ils voient et verront
qu’ils attentent de toutes les manières possibles, les plus ignobles et
les plus inimaginables, à la manifestation de la pureté, qu’ils
détruisent avec jouissance et dans le plus grand cynisme tout ce qui
fait la beauté du monde, qu’ils masquent par diversion et détournent par
la dérision ou l’accaparement tout ce qui est l’expression
jaillissante, omniprésente, omnisciente et omnipotente de la source
divine en chaque particule de Vie.
Et
les peuples voient et verront que la peur a changé de camp, que les
histrions pathétiques jouant aujourd’hui sous leurs propres projecteurs
l’intolérable et sordide farce des archontes et de leurs sbires de
premier rang, ressentent la peur de cette grande vague qui est née et
qui ne va faire que grossir, inéluctable, irrésistible, ils le savent
pour certains initiés et le pressentent pour d’autres, déchaînant à
présent leur haine enfouie contre tout ce qui représente un danger pour
le monde qu’ils s’étaient façonné, se perdant dans leurs mensonges et
leurs confusions au fil des brèches qu’ils découvrent, appelant à grands
cris au totalitarisme contre les peuples, oubliant leurs rôles pour la
galerie et se dévoilant jusqu’à eux-mêmes leur petitesse et leur réelle
vulnérabilité.
L’Heure de la Grande Résilience a
enfin sonné. Tout cela n’est plus tolérable à présent et tout cela doit
totalement être défait et balayé, sans la violence du traumatisme subi,
sans esprit de revanche, quelle que soit l’horreur qui viendra à être
découverte, mais traitée à ce niveau par la justice des hommes dont ce
sera le devoir. Quand les émotions prendront le dessus, il faudra se
rappeler que tout est une émergence de nous-mêmes. Que pour savoir ce
qu’est la Lumière il faut que l’ombre la révèle.
Et
il viendra le moment où les peuples verront que les hordes de
l’invisible sont soumises aux mêmes lois qu’ils nous imposent, que leur
nature différente de la nôtre font qu’ils ont besoin de nous sur le plan
de la matière et que c’est là la force par laquelle les équilibres
changeront lorsque sera éclairée la conscience des mécanismes en jeu.
Alors
seulement, la juste et saine reconstruction pourra se faire, sans le
risque de laisser peu à peu l’hypnose regagner du terrain et l’ignorance
s’installer dans le temps par la négligence d’une éducation oubliée.
Pour
ceux qui déjà ont conscience de la nature de cette matrice et de ses
lois géométriques, ils sont par leur seule naissance un virus au sein de
l’humanité.
Les parasites qui ont créé la matrice
et détourné la création initiale ne peuvent éradiquer ce virus
massivement sans se priver de l’humanité qui leur est nécessaire. Et les
virus sont actifs lorsqu’ils ne sont pas dormants. Ils deviennent
efficaces lorsqu’ils retrouvent la vraie nature qui préside à la Vie,
leur propre pouvoir créateur au sein de l’hologramme.
Lorsqu’ils
se libèrent, ils retrouvent le chemin de la mémoire où est stockée
toute l’information nécessaire à leur déconditionnement, ils reprennent
progressivement possession de leur souveraineté, leur conscience
aiguisée désencombre leur être des programmes implantés, ils affinent
peu à peu leurs capacités et reprogramment leurs gènes en accord avec
leur potentiel.
C’est cette œuvre de grande
alchimie qui opère aujourd’hui avec des fortunes diverses, selon
l’histoire de chacun et la génétique embarquée, qui se reprogramme en
permanence en fonction des stimulis de l’environnement.
Très
exactement comme le font nos cellules par l’intelligence de leur
membrane. Nos chères cellules potentiellement porteuses de toute
l’information existante, capables de la trier et de la diriger là où il
faut en fonction des besoins de leurs spécialisations. Nos chères
cellules faites essentiellement de briques de protéines comme l’Univers
est essentiellement fait de briques de protons. Protéines et protons,
émanation du principe fractal qui préside à l’éblouissante expansion
polymorphe et multidimensionnelle du Vivant.
Une
fenêtre de temps est ouverte depuis quelques années dans laquelle se
profile un rendez-vous, une convergence cosmique précise qui fournira
l’énergie adéquate et créera l’opportunité temporelle limitée de
déchirer le tissu matriciel. Je crois que les virus préparent déjà le
terrain sans le savoir pleinement, ils déstructurent tous azimuts la
géométrie de la matrice de l’intérieur et sauront le moment venu créer
les ouvertures par lesquelles la Lumière inondera les reliefs du monde.
Nous
sommes ceux que nous attendons et nous sommes observés avec amour et
respect par ceux de notre futur. Dont nous-mêmes. L’Aube est d’autant
plus proche que la nuit s’épaissit. Et elle s’épaissit…
Fraternellement,
© Le Passeur – 5 Avril 2019 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est volontiers autorisé à la diffusion à
la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de
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