"La déspiritualisation laisse entendre à l’ego conscient qu’il a comme travail de décrypter toutes les données, vraies ou fausses, qui ont gardé sa conscience humaine victime de l’inconscience collective dans le passé".
L’homme conscient devra finir une fois pour toutes, seul avec lui-même, sans fanatisme et sans aucune révolte contre son social, de se laisser envoûter avec toutes les formes de pensées philosophiques, de rituels, de pénitences, de fascination, d’hypnose, d’ensorcellement, quelles qu’elles soient, à un niveau ou à un autre, avec qui que ce soit sur la surface du globe, au niveau occulte, mystique, philosophique, religieux, ésotérique, sectes et compagnie qui lui dictent qu’il y a une autorité divine, spirituelle, cosmique, invisible, à qui il doit rendre des comptes.
Cela était comme nécessaire dans l’involution parce que les personnes qui composaient les rangs des masses, des peuples, des races, n’avaient pas d’identité réelle et devaient être amenées petit à petit vers une évolution planétaire.
Pour la majorité des gens, cela continuera, car les gens font partie de la destinée planétaire des races, des peuples et des religions de toutes sortes, malgré qu’ils soient tous divisés par des variances de vérités et de croyances, d’où leurs guerres de clochers. Mais la finalité psychologique et intellectuelle qu’exercent en domination ces systèmes de colonisation des âmes, en super-imposition avec une quelconque autorité dominante dans l’invisible, tire à sa fin pour l’homme et la femme de l’ère nouvelle, l’homme et la femme de l’ère du Verseau qui apporteront un nouveau savoir sur le réel de la création dans notre univers local, face au mensonge universalisé, institutionnalisé par l’ignorance raciale involutive.
L’homme nouveau devra réaliser un jour que tout ce qui a été donné comme évolution dans le passé faisait partie de ce qui devait être donné aux hommes de ces époques là. Tout ce qui a été donné à l’homme fut nécessaire et obligatoire afin que le mental puisse se développer. Il s’agit ici du phénomène de la mémoire, pour l’être, pour la personne qui ressent en elle-même qu’elle est arrivée à un autre stade de son évolution sur Terre face à sa propre vibration. Dès lors, cette personne devra graduellement retirer sa conscience de l’expérience des connaissances anciennes jusqu’au point de laisser un vide mental dans sa conscience qui devra être comme contenu pour un certain temps.
L’intellect humain ne peut pas contenir le vide sans se questionner, car il a pour mission de donner une raison valable, logique, culturelle et sociale à la conscience de l’homme qui survit dans l’irréalité à cause de sa mémoire et de son interprétation psychologique et spirituelle de la vie.
Il est facile de voir le mal, mais il est très difficile de voir le mal dans le bien. L’homme nouveau n’a plus besoin de directeurs, de rituels, ni d’une autorité quelconque ou d’une forme d’archétype cosmique ascensionné qui se veut une autorité sur son propre devenir, sur sa propre conscience en éveil.
Le nouvel initié devra, par droit de vie cosmique sur Terre, reprendre sa position de Fils de Lumière et non plus de fils d’Adam, ou fils de l’homme, ou d’un humain qui essaie d’évoluer spirituellement vers le divin, à travers l’empire de la désinformation qui manipule sa conscience entre ce qui est vrai et ce qui est faux.
L’homme de la nouvelle race est un être seul, seul dans sa conscience, et loin de tout ce qui a servi dans le passé à établir sur Terre une forme de conception spirituelle et philosophique de ce qui devait représenter l’homme avec l’invisible, les dieux et les autorités divines.
Il ne faut pas interpréter ce qui est dit ici de manière subjective, spirituelle, morale ou religieuse. Il faut que l’homme cesse de souffrir ou de s’illusionner, dans une forme d’illumination avec le divin, de la valeur émotive qu’il donne à son expérience.
L’homme a tellement été désinformé dans l’involution, depuis la nuit des temps, que s’il était instantanément en présence d’un extraterrestre, un homme de l’espace, une personne qui évolue sous d’autres formes de loi de causalité qui dépassent de loin sa planète, il se mettrait à genoux devant lui, croyant que le divin lui apparaît.
La Terre demeure solitaire, isolée des grandes civilisations d’outre espace-temps, à cause de l’ignorance qui constitue son interprétation psychologique et spirituelle de ce que devrait être la vie, la mort, la cellule, l’atome, l’énergie nucléaire, l’antimatière, l’immortalité biologique, la fragmentation du rayon, la dématérialisation de sa cellule humaine, le contact avec l’homme de l’espace, la réalité cosmique des univers ambiants, la réalité sur ce qu’il est en dehors de toutes interprétations spéculatives, la vie dans l’éther, le réel dans l’âme, les circuits universels, la création du double éthérique, etc.
L’homme ne sait rien. Il ne fait que croire et suivre la tradition de ce qui fait son affaire. Il n’est pas intéressé à savoir, il préfère jouer à l’autruche. Les grandes traditions, les grandes cultures philosophiques, raciales et ainsi de suite, dans l’historicité d’une conscience planétaire, ont fait un travail énorme dans le passé (pour lequel ils étaient mandatés et dont ils étaient porteurs dans l’involution) afin de donner aux masses de la Terre une plus vaste conception de l’infinité et d’elles-mêmes. Et ce fut correct.
La déspiritualisation laisse entendre à l’ego conscient qu’il a comme travail de décrypter toutes les données, vraies ou fausses, qui ont gardé sa conscience humaine victime de l’inconscience collective dans le passé, ce qui était nécessaire pour la conversion de l’animalité dans l’humain, vers un humain plus libre de sa bestialité animale. Et cet exercice millénaire a servi de leçon collective pour des hommes, des humains qui dans la masse n’étaient pas prêts à cette transmutation spirituelle, mais plutôt prêts pour la guerre, les conflits, la science et ainsi de suite. Et cela aussi fut nécessaire, car l’homme a pu apprendre de ses erreurs.
Mais ceci a été fait, et à présent l’ego doit décrypter tout ce qui a été inscrit dans sa mémoire d’âme et écrire, à partir de son instruction supramentale, de nouvelles données beaucoup plus intelligentes et libres du karma des nations. C’est ce qui le connectera avec son intérêt vital et son making of.
Michel Dow
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