dimanche 22 juin 2014

La vérité chamanique sur les mauvais esprits



Peut-être que comme beaucoup d’autres personnes, vous ne croyez pas aux mauvais esprits. Pourquoi devriez-vous ? Je suis professeur et guérisseur chamanique depuis de nombreuses années, mais je ne croyais pas vraiment en leur existence — bien qu’une partie de moi soupçonnait que je devais m’y attendre, au cas où. Eh bien, tout cela a changé brutalement quand j’ai été forcé d’y croire et de chercher des outils qu’il me fallait pour riposter.
Tout a commencé de manière anodine un beau dimanche matin. Je n’étais absolument pas préparé à une collision spectaculaire des mondes visibles et invisibles.

A la rencontre des Akuras

Une belle jeune femme, la trentaine, est entrée dans ma salle de guérison pour sa première cérémonie de guérison chamanique. « Je suis une actrice et dramaturge, mais ma créativité est bloquée et je ne sais pas pourquoi ! J’ai besoin d’aide, je ne sais pas quoi faire. »
« Rien d’extraordinaire », pensais-je.
J’ai suivi les étapes traditionnelles de diagnostic. Je lui ai demandé de frotter une bougie sur tout le corps, puis de l’allumer. J’ai lu dans la flamme de la bougie : « Peur et traumatisme, » ai-je remarqué. En regardant sa paume je me suis dit, « Toujours rien d’extraordinaire. » Je lui ai demandé de se tenir debout, face à moi, pour commencer la Limpia (cérémonie de nettoyage). J’ai pris une forte inspiration. Puis, alors que je fermais les yeux et m’apprêtais à pulvériser l’énergie-nettoyage Trago (rhum de canne à sucre), j’ai remarqué au-dessus d’elle une créature à fourrure noire, avec un air méchant, descendant rapidement dans sa direction. Je ne pouvais pas en croire mes « yeux de l’esprit » alors que je la regardais tenter de l’agripper avec ses longues griffes acérées, ses yeux énormes et proéminents de singe, en criant de son bec crochu d’aigle.
« Mais qu’est-ce que c’est que ça ? » ai-je pensé, et dans la foulée, « Mais qu’est-ce que je vais faire ? » Mon intuition me disait d’éveiller le guerrier en moi-même, combattre la créature et la retirer, même si ma formation ne m’avait jamais préparé à une telle bataille. « En suis-je capable ? » Je doutais de moi-même. Improvisant, j’ai appelé mes guides spirituels pour le courage et la protection et ai rapidement utilisé toutes les techniques de nettoyage de mon arsenal : feu, fumée, rhum, épées, lances, prières, et menaces. Finalement, après ce qu’il semblait être un long moment, j’ai réussi à le repousser en grande partie, dans l’espace en-dessous de la porte.
Une fois la cérémonie terminée, la posture de ma patiente avait complètement changé. Elle était maintenant calme, détendue et ancrée — et même souriante. « Comment vous sentez-vous ? » ai-je demandé.
« Bien, plus légère, et pleine d’énergie. » Elle répondit rapidement.
Note :
Dans un autre article disponible sur le site d’Itzhak Beery, on trouve d’autres détails :« Une jeune actrice est récemment venue me voir pour être aidée suite à une séparation amoureuse. Elle était déprimée, en colère et frustrée par cette autre histoire d’amour ratée.
Lors de sa troisième visite, j’ai commencé la cérémonie de nettoyage, et j’ai vu juste en-dessous de son plexus solaire quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant. C’était une petite créature sombre. Son visage était celui d’un singe avec un bec d’aigle, et elle avait les pattes d’un coq. Son regard était purement maléfique.
Bien que je ne croyais pas en l’existence du mal, je pouvais le voir.
Mon corps trembla. Je sus que je devais l’extraire immédiatement. J’ai commencé par l’enlever avec tous les outils que je connaissais, y compris par le feu, ou en frotter des œufs ou des feuilles vertes sur le corps de la patiente en l’encourager à crier fortement. Avec des chants spécifiques, j’ai chassé le démon-singe de son corps et quand j’étais certain qu’il était parti j’ai terminé avec une longue cérémonie de protection.
Quand j’ai dit à la patiente ce qu’il s’était produit, elle pensa que cette entité maléfique venait de son ancien petit-ami ou de son père, qu’elle considérait depuis toute petite comme une mauvaise personne. Cela nous donna l’occasion de discuter de problèmes de famille plus profonds qu’elle ne voulait pas expliquer auparavant. [...]
Un autre exemple d’Extraction d’Esprit concerne un homme qui fumait trois paquets de cigarettes par jour. Durant la cérémonie de guérison, l’esprit de son grand-père, qui avait péri durant l’holocauste et qui fumait également, fusa vers le ciel, depuis son dos, et quitta son corps.
J’ai également travaillé avec un danseur dont le coude avait été écrasé dans un accident de voiture et qui ne pouvait plus bouger sa main. Quand j’ai frotté un oeuf sur son coude pour absorber les énergies négatives qui s’y concentraient, l’oeuf a explosé. Le jour d’après, la main est redevenue fonctionnelle. [NdT : Sur l'utilisation des oeufs, voir cet article.]
Je pense qu’il est essentiel de pratiquer régulièrement des cérémonies de nettoyage pour éliminer les énergies négatives qui nous entourent.
Voici des choses que vous pouvez faire à la maison :
Brûlez de la sauge autour de votre corps et dans votre maison. Frottez du gros sel de mer dans vos mains quand elles sont moites ou après une activité sociale. Durant la douche, envoyez de l’eau avec la paume de la pain, six fois au-dessus de l’épaule gauche et six fois au-dessus de l’épaule droite, et faites-le avec une concentration et intention totale. Ou prenez simplement un bain avec du sel de mer.
Quant à moi, j’étais épuisé et un peu en état de choc. Nous nous sommes assis et je lui ai fait part de ce que je venais de voir et d’expérimenter. Je lui ai demandé si elle allait me donnait la permission de consulter mon chaman mentor sur ce qu’il s’était passé. Elle accepta volontiers et après avoir refermé la porte derrière elle, je passai un appel vers le Brésil.
La téléphone mobile d’Ipupiara sonna. « Olá » répondit mon vieux mentor. « Ipu, j’ai besoin de ton aide ! » ai-je dit désespérément. Il était dans une pirogue sur le Rio Negro avec (« par coïncidence ») le maître chaman Shoré de la tribu Cannamarie. « Quel est ton problème Itzhak ? » a-t-il répondu, inquiet. Je lui ai décrit ce qu’il venait de se passer. « Oh, ne sais-tu pas ? Ce devait être un Akura ! Tout le monde sait ça, » dit-il dédaigneusement avec son drôle d’accent portugais.
« Tout le monde ? » ai-je demandé incrédule. « Akura ? Tu ne m’en as jamais parlé pendant les six ans où j’étais avec toi. »
Il marqua une pause, « Attends. » Je pouvais l’entendre parler à Shoré. « Ok, » dit-il avec autorité. « Voici ce que tu dois faire. Note bien, » et il se mit à prescrire une liste de ses cérémonies à réaliser. « Mais demande-lui aussi si elle aime la couleur verte et si elle a des plantes vertes dans sa maison, car les Akuras détestent tout ce qui est vert et vivant. Ils se nourrissent de l’obscurité et de la peur. »
Ma patiente accepta le traitement. Je lui ai posé la question d’Ipupiara. D’une voix dégoûtée et brusque elle dit, « je déteste la couleur verte. Je n’ai jamais porté de vêtements verts et n’ai jamais eu de plantes chez moi, car elles meurent toutes de toute façon. »
Cela m’a donné la chair de poule. « Elle est possédée. Dans quoi me suis-je fourré ? » J’ai réfléchi. Je n’étais toujours pas sûr de pouvoir réussir à la débarrasser de ses Akuras.
Nous nous sommes rencontrés la nuit d’après et après trois autres sessions son état s’était complètement inversé. Elle portait maintenant des habits verts qu’elle aimait bien, elle cultivait des plantes à la maison, et plus important encore, avait bien évolué dans sa carrière artistique.
Et comme si cela ne suffisait pas de prendre connaissance du côté sombre du monde spirituel, je rencontrai bientôt quelques autres cas remarquables. Une femme, par exemple, ne pouvait pas arrêter des tremblements incontrôlables de sa main droite. « Je suis allée voir de nombreux médecins », dit-elle désespérément, « mais aucun d’eux ne m’a aidé. » Elle souffrait d’un autre type d’Akura, « pas aussi vicieux », comme me le rapporta plus tard Ipupiara. Là encore, après trois cérémonies, ses Akuras avaient disparu et sa main ne tremblait plus du tout.
Ces expériences m’ont amené à me demander : « Qui envoie ces Akuras ? D’où viennent-ils? »

Les puissances qui façonnent nos vies

La bataille permanente entre le bien et le mal dans les mondes invisibles façonne constamment notre expérience de la réalité. Elle nous affecte tous. Mais les forces du mal sont difficiles à reconnaître, car elles ont tendance à être discrètes, insaisissables. Elles changent souvent de forme, pour apparaître comme des forces du bien et de la lumière, alors qu’elles se nourrissent de haine, de colère, d’obscurité et de peur. Les forces du bien sont plus faciles à reconnaître car elles ont tendance à ne pas porter préjudice, tout en traitant la nature et tous les êtres avec respect, travaillant en plein jour, avec transparence et amour.
Les chamans des traditions du monde entier ont mis au point, au cours des milliers d’années, une boîte à outils impressionnante qui inclut des herbes, des minéraux, des pierres, des plantes, des œufs, des bougies, des émules, etc, ainsi que des techniques spirituelles telles que la prière et le bouclier d’énergie, pour protéger les personnes et leurs environnements de ces énergies négatives malveillantes et des mauvais esprits. Ces outils simples du quotidien peuvent être facilement utilisés à tout moment à votre domicile ou au bureau. Mais pourquoi des gens s’en prennent volontairement à d’autres personnes ?

De publicitaire à chaman

Au milieu des années 90, je suis passé par une transition de vie spectaculaire, passant de professionnel de la publicité à professeur et guérisseur chamanique. Tout au long de ce voyage inattendu, j’ai été témoin de phénomènes étranges qui ont ébranlé mon ancien système de croyance et m’ont conduit à remettre en question ma réalité perçue, en particulier le rôle que joue le bien et le mal dans nos vies.
Quand j’étais enfant, je percevais de bons et de mauvais esprits, mais j’avais tendance à les rejeter. Je ne voulais surtout pas être vu comme différent. L’un de mes premiers souvenirs d’enfance, par exemple, était un rêve récurrent qui a commencé à trois ans et a continué pendant près de six ans. Ce rêve commençait toujours avec un bruit étrange et sonore de bruissement, immédiatement suivi de deux lumières brillantes comme des soucoupes volantes, se contournant et s’affrontant. Cela finissait toujours quand la plus petite force lumineuse avalait sa plus grande rivale. Je restais effrayé et confus, voulant des réponses, mais craignant d’en parler aux autres.
J’étais en grandissant un enfant sceptique et cynique, craignant d’être raillé pour ma crédulité, et j’ai rejoint l’avis de tous les autres, dans notre société technologique moderne qui considère le monde spirituel comme un reliquat artificiel et primitif du folklore. Tout au plus, je me représentais les bons et les mauvais esprits comme des forces en nous. Plus tard, comme j’ai essayé la méditation et le yoga pour des raisons de santé, et j’en suis venu à croire que le bien et le mal n’existaient pas. Même quand j’ai commencé à étudier le chamanisme, j’en suis venu à la conclusion que le bien et le mal n’étaient que deux vibrations énergétiques différentes; que nous étiquetons sur la base de notre point de vue et nos valeurs actuelles. C’était trop illusoire pour moi de croire en l’existence de forces obscures qui rôdent indépendamment dans l’univers. Mais alors, j’ai appris une autre leçon importante, cette fois de la part de la grand-mère de toutes les médecines.

Une leçon sur le Rio Negro

Il y a quelques années sur la rive d’un des affluents du Rio Negro en Amazonie brésilienne, j’ai participé à une cérémonie sacrée d’Ayahuasca dirigée par un ancien de la tribu Pishuna. Alors que la cérémonie commençait, j’ai entendu des bruits doux et ai vu des esprits à l’allure sympathique planant au-dessus de moi. « Ce sera une cérémonie simple, » ai-je pensé.
Ces esprits sympas m’ont demandé de me convertir à leurs enseignements religieux. J’ai poliment refusé, avançant mon éducation athée au Kibboutz. Mais ils continuaient à me dire de belles paroles me promettant le salut et tous les désirs de mon cœur en retour. Je devins soupçonneux. Ils ont essayé de me tenter et promettaient que, « Si vous suivez nos enseignements, vous obtiendrez ce que vous voudrez et deviendrez qui vous voulez être. » Nous avons commencé à lutter verbalement.
« C’est un piège ! C’est un piège ! C’est un piège ! » J’entendais l’esprit de l’Ayahuasca me mettre en garde. « Ne tombe pas dans les mains du mal. Regarde et vois leurs vrais visages, » me soufflait-il dans mes oreilles.
J’ai regardé de nouveau et ai vu leurs vrais visages, sombres et tordus. J’étais abasourdi, et nous avons recommencé à débattre. Ils riaient avec aigreur, en disant : « Vous ne pouvez pas nous résister, nous dirigeons des millions de personnes dans le monde qui nous suivent aveuglément ! » Nous avons continué à débattre pendant ce qui semblait être un long moment. Finalement, même si j’étais complètement épuisé je trouvai ma force intérieure et déclarai, « J’ai choisi de suivre la Lumière ! Je préfère perdre la vie que vous rejoindre ! » Ils se moquaient de moi à nouveau. J’ai utilisé toute l’énergie qui me restait pour concentrer les pouvoirs de la lumière et propulser cette énergie vers eux comme une lance, encore et encore, jusqu’à ce qu’ils reculent lentement, pour enfin disparaître dans le vide.
J’ai pris quelques respirations profondes, puis un maître spirituel enveloppé dans une lumière vive apparut. « Les mauvais esprits se sont accaparés nos religions spirituelles, » dit-il tristement. « Ils ont l’intention de conquérir le monde par la tromperie. » A ce moment-là, j’ai senti un faisceau extraordinaire de lumière et d’amour couler de moi vers cet homme humble et aimant, et la lumière m’a aussi enveloppé. Ma tête commençait à s’éclaircir et le chant des cigales et des grenouilles emplissait l’air frais de la nuit. Finalement, je laissais mon corps se détendre.
« Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Pourquoi moi, pourquoi maintenant ? » Ces questions m’ont suivi pour le reste de mon séjour en Amazonie. Je suis un juif israélien, après tout, et en aucun cas un homme religieux. « Était-ce un message envoyé par quelqu’un à mon intention ? » La réponse à ces questions est arrivée, étonnamment, dans un courriel.
Note :
La stratégie des mauvais esprits n’est pas sans rappeler la saynète tibétaine rapportée par Théodore Illion :
Il était une fois il y avait de brillants philosophes. Ils ne croyaient pas en le Créateur.
« Nous suivons notre propre lumière, » disaient-ils. Et dans tous les domaines, ils ne comptaient que sur la lumière de l’introspection. Puis ils sont tombés sur le Diable.
« Quel monstre ! », a déclaré l’un d’eux. « Quel réconfort de savoir que rien n’est réel et tout est un simple reflet de nous-mêmes ! »
« Vous avez raison », ajouta un second philosophe. « Tout est subjectif; rien n’est objectif. »
Puis le Diable ouvra sa gueule et les engloutit.
Quand ils arrivèrent dans le corps du diable les brillants philosophes dirent avec un sourire supérieur : « N’est-il pas évident que nous avions raison ? Le monstre a disparu. »

Mes ancêtres apparaissent

Quelques semaines plus tôt, mon cousin avait envoyé à ma famille un article traduit du yiddish écrit il y a plus de 50 ans par le frère de mon grand-père. La traduction avait été réalisée dans le cadre d’un projet pour commémorer la communauté juive à Kolno, la ville en Pologne où mon grand-père, Rabbi Mordechi Zundel Margolith, avait vécu. Ce que je ne savais pas, c’est que le rabbin Margolith était un rabbin kabbaliste qui avait consacré sa vie à la guerre contre le « Satra Achra » (terme araméen pour « l’Autre Côté »), la guerre entre les forces obscures et lumineuses, qui voulaient selon lui le détourner du droit chemin.
Dans cet article, mon grand-oncle parle des enseignements de son père : « Quand Dieu a créé le monde il l’a créé avec la possibilité pour l’homme de choisir entre le bien et le mal. Le bien c’est faire le choix de suivre les voies de Dieu et le mal, c’est faire le choix de s’éloigner de Dieu et courir derrière toutes sortes de passions terrestres étranges. Notre âme, à intérieur de nous, est notre manifestation la plus vraie et la plus pure. Et elle veut que nous nous comportions comme elle le désire, pour être avec Dieu et faire de bonnes actions. Ces forces s’appellent « Satra Achra », ou « l’Autre Côté ». C’est le contraire du Bon côté. Ces forces tentent d’assombrir la lumière de Dieu dans le monde. Elles essaient toujours de faire choisir entre le bien et le mal et de séduire la personne pour qu’elle choisisse le mal. Il est important de noter que l’homme a le pouvoir de choisir le bien. Les forces du mal sont créées pour que l’homme puisse réaliser ses forces intérieures. Quand nous contrôlons le mauvais, nous créons le bonheur dans les mondes Supérieurs et la lumière éclairera les mondes inférieurs ».
Lisant cela, je suis resté sans voix. Est-ce dans nos gènes ? Est-ce que je prenais la relève de mon arrière-grand-père ? Est-ce que ma descendance héritera de cette bataille ?

Des personnes naissent-elles mauvaises ?

Pourquoi tant de gens dans notre société font intentionnellement de mauvaises choses aux autres, à tous les êtres vivants et à l’environnement ? Pourquoi les entreprises créent des produits mortels, empoisonnant l’air et de l’eau ? Pourquoi des forces puissantes subvertissent la population, truquent des élections et trompent les consommateurs ? Pourquoi les institutions religieuses vilipendent les autres, ignorent l’inégalité et les violations des droits de l’homme dans le monde, et encouragent des millions de personnes à mourir en leurs noms ? Pourquoi nos partis politiques créent des politiques impitoyables qui ne respectent pas les pauvres, les femmes, les homosexuels et les personnes qui ne peuvent pas subvenir à leurs besoins ? Et pourquoi déclarent-ils tous agir en votre nom, en disant amener la liberté ?
Comment la tradition chamanique voit la bataille entre le bien et le mal, la lumière et l’obscurité ? J’ai demandé à Ipupiara. « Une énergie négative signifie une énergie lourde. Elle veut ralentir les choses et de les amener à l’arrêt. Certaines personnes font de mauvaises choses non pas parce qu’elles sont nées mauvaises, mais à cause de l’énergie négative de forces extérieures qu’elles ne peuvent pas contrôler. Quand l’énergie négative pénètre le corps de quelqu’un, elle est difficile à détecter. Si elle n’est pas traitée, elle s’infiltre dans nos vêtements et dans notre peau, dans nos organes et dans nos os, ce qui entraîne la maladie ou même la mort. Son but est de promouvoir la souffrance et la destruction au prix d’un pouvoir temporaire. Elle vit sur la peur, la séparation, la vengeance, et les différences. Elle engendre la dépression, mentale et économique, et finit par détruire les individus, la société et l’environnement. C’est notre rôle de chamans d’effacer les énergies négatives et les remplacer par des énergies positives qui rétablissent la santé et l’équilibre de la vie de nos patients. »
« D’un autre côté, » a-t-il poursuivi, « l’énergie positive ou de lumière est plus facile à reconnaître que l’énergie sombre, car les forces du Bien tendent à ne pas nuire, traitent tous les êtres avec amour, égalité et respect pour la Mère Terre. Pensez aux rayons du soleil, qui éclairent tous les êtres de manière égale. L’énergie positive favorise la croissance, l’action, l’innovation, le renouvellement et l’optimisme. Elle inspire l’égalité entre les personnes, le renforcement de la communauté et le partage des responsabilités ».

La meilleure auto-défense

Nous sommes à chaque instant confrontés au choix entre les forces du bien et du mal. Nous sommes constamment exposés à des énergies négatives envoyées sur notre chemin. Ces forces peuvent être envoyées par d’autres personnes quand elles expriment de la colère, de la jalousie, de l’envie ou d’autres pulsions destructrices. Elles sont envoyées par des entreprises, des gouvernements et des partis politiques. Elles vivent dans des programmes violents à la télévision ou dans d’autres médias. Même des bâtiments ou des endroits particuliers peuvent avoir des énergies négatives en raison des activités négatives qui ont eu lieu dans ces endroits.
Votre meilleure défense est de savoir reconnaître ces forces, et d’avoir accès à la boîte à outils chamanique pour pouvoir vous protéger. Cette prise de conscience est extrêmement précieuse pour vivre une vie saine, équilibrée et productive. Alors avant chaque action que vous prenez, avant chaque mot que vous dites, arrêtez-vous et à réfléchissez : « Cela peut-il faire du mal à quelqu’un d’autre, ou à un autre être vivant sur notre Terre ? »


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