J’ai vu la parade carnavalesque des apparences
Et constaté leur raillerie dans l’intimité du
silence
Ces silhouettes fourbes ont enfanté de grands
espoirs
De même que des faux reflets sur mon miroir
Certes j’ai
entendu le cri de leur prétention
Synonyme d’un manque flagrant d’attention
À présent je me méfie des ombrages et des mirages
Représentations collectives d’apparentes images
Car je n’arrive plus à distinguer les braves des
couards
Ni à discerner les larmes sincères dans un
mouchoir
Je ne vois que des puits de sombres illusions
Dans cette existence tissée de désillusionsNey Giraldo
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