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samedi 11 avril 2020
J’ai fait l’amour au monde
J'ai fait l’amour au monde
Comme si c’était une femme
J’ai fait l’amour au monde
Comme si c’était une femme
vendredi 25 décembre 2015
mercredi 26 août 2015
Le temps s'en allait
Ce matin j'ai joué aux billes
J'ai couru les filles
J'ai pris tout mon temps
J'ai accroché mon coeur
Aux épines de fleurs
Et j'ai gagné souvent
Aux épines de fleurs
Et j'ai gagné souvent
lundi 17 août 2015
Femmes damnées (Delphine et Hippolyte)
A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.
lundi 22 juin 2015
Vivre à moitié
Ne fréquente pas ceux qui sont à moitié amoureux,
Ne sois pas l’ami de ceux qui sont à moitié des amis..
Ne lis pas ceux qui sont à moitié inspirés.
Ne vis pas la vie à moitié
Ne meurs pas à moitié
samedi 28 février 2015
Paula Braz
Il y a des mers en nous, des sanglots d’or salé,
Et la Tristesse d’où découlent des maux flamboyants.
Dans nos mains marécageuses, l’épée de sable et d’eau,
Défie l’anathème qui se désagrège dans le déclin ;
Christian Morgenster
Si tu savais combien ton visage
s'altère, lorsque dans le regard
calme et pur qui te lie à moi,
tu te perds soudain
et te détournes de moi!
dimanche 28 septembre 2014
Avoir le premier geste et pas le dernier mot.....
Il faut vivre
Il faut vivre partout, dans la boue et le rêve
En aimant à la fois et le rêve et la boue
Il faut se dépécher d'adorer ce qui passe..
Un coeur fragile et nu sous une carapace .
Avoir le premier geste et pas le dernier mot
Étouffer d'émotion, de désir, de musique
Avoir une mémoire hypocrite, amnésique
Réfractaire aux regrets, indulgente aux remords
Il faut vivre, il faut peindre avec ou sans palette
Et sculpter dans le marbre effrayant du destin
Il faut croire au soleil en adorant la neige
Et chercher le plus-que-parfait du verbe aimer
Donner à perte d'âme, éclater de passion
Pour que l'on puisse écrire à la fin de la fête
Quelque chose a changé pendant que nous passions ..-S.Reggiani
vendredi 12 septembre 2014
Apparences trompeuses
J’ai vu la parade carnavalesque des apparences
Et constaté leur raillerie dans l’intimité du
silence
Ces silhouettes fourbes ont enfanté de grands
espoirs
De même que des faux reflets sur mon miroir
Certes j’ai
entendu le cri de leur prétention
Synonyme d’un manque flagrant d’attention
À présent je me méfie des ombrages et des mirages
Représentations collectives d’apparentes images
Car je n’arrive plus à distinguer les braves des
couards
Ni à discerner les larmes sincères dans un
mouchoir
Je ne vois que des puits de sombres illusions
Dans cette existence tissée de désillusionsNey Giraldo
jeudi 24 avril 2014
La licorne
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les sombres chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
Charles Beaudelaire
vendredi 4 avril 2014
Si tu m'oublies
Si tu m'oublies
je veux que tu saches
une chose.
Tu sais ce qu’il en est:
si je regarde
la lune de cristal, la branche rouge
du lent automne de ma fenêtre,
si je touche
près du feu
la cendre impalpable
ou le corps ridé du bois,
tout me mène à toi,
comme si tout ce qui existe,
les arômes, la lumière, les métaux,
étaient de petits bateaux qui naviguent
vers ces îles à toi qui m’attendent.
Cependant,
si peu à peu tu cesses de m’aimer
je cesserai de t’aimer peu à peu.
Si soudain
tu m’oublies
ne me cherche pas,
puisque je t’aurai aussitôt oubliée.
Si tu crois long et fou
le vent de drapeaux
qui traversent ma vie
et tu décides
de me laisser au bord
du coeur où j’ai mes racines,
pense
que ce jour-là,
à cette même heure,
je lèverai les bras
et mes racines sortiront
chercher une autre terre.
Mais
si tous les jours
à chaque heure
tu sens que tu m’es destinée
avec une implacable douceur.
Si tous les jours monte
une fleur à tes lèvres me chercher,
ô mon amour, ô mienne,
en moi tout ce feu se répète,
en moi rien ne s’éteint ni s’oublie,
mon amour se nourrit de ton amour, ma belle,
et durant ta vie il sera entre tes bras
sans s’échapper des miens.
PABLO NERUDA
jeudi 6 mars 2014
Je ne suis pas insensible à la douleur comme tu le penses, j'ai appris à la maîtriser.
Je ne suis pas sans émotion comme tu le penses, j'ai appris à les évacuer rapidement.
Je n'ai pas eu une vie aussi facile que tu le penses, j'ai appris à tourner la page.
Je ne vis pas sur un nuage comme tu le penses, j'ai appris à aimer ma vie.
Je ne me crois pas plus belle que les autres comme tu le penses,j'ai appris à m'aimer comme je suis.
Je ne suis pas tant connue que tu le penses, j'ai appris à être à l'écoute des autres.
Je ne suis pas aussi faible que tu le penses, j'ai appris que la haine n'aide personne.
Je ne crois pas connaître la vie plus que les autres comme tu le penses, j'ai appris à exprimer mes idées.
Quand à toi, tu as infiniment plus de valeur que ce que tu penses, sauf que tu ne le reconnais pas encore.
Belinda Santiago
(merci à Solange Khendra pour son partage)
mercredi 5 mars 2014
samedi 25 janvier 2014
Charles Peguy
La mort n'est rien.
Je suis simplement passé dans la pièce d'à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été.
Sans emphase d'aucune sorte et sans trace d'ombre.
La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié.
Elle reste ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
parce-que je suis simplement hors de ta vue ?
Je t'attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l'autre côté du chemin.
Charles Peguy
jeudi 7 novembre 2013
Ô Saints, le monde est fou
Si je dis la vérité, tous veulent me mettre à mort !
Ils n’aiment que les mensonges !
Ils n’aiment que les mensonges !
J’ai vu tant de bigots, accomplissant les rites :
A chaque aube, ils se baignent.
A chaque aube, ils se baignent.
Ils adorent des pierres et ainsi perdent leur âme :
Ils sont en proie à l’ignorance !
Ils sont en proie à l’ignorance !
J’ai vu tant de “Pirs” et tant d’”Amis de Dieu” ;
Ils lisent tous le Coran, leur Livre.
Ils se font des disciples pour adorer des tombes :
Que savent-ils de Dieu ?
Ils lisent tous le Coran, leur Livre.
Ils se font des disciples pour adorer des tombes :
Que savent-ils de Dieu ?
En posture de yoga, menton à la poitrine,
Mais leur mental est dévoré d’orgueil !
Ils adorent des images de cuivre et de pierre,
Et ils sont fiers de leur pèlerinages !
Ils portent rosaires et calottes
Et des marques sacrées sur le front et les bras !
Ils chantent couplets et poèmes sans connaître leur Soi !
Mais leur mental est dévoré d’orgueil !
Ils adorent des images de cuivre et de pierre,
Et ils sont fiers de leur pèlerinages !
Ils portent rosaires et calottes
Et des marques sacrées sur le front et les bras !
Ils chantent couplets et poèmes sans connaître leur Soi !
L’Hindou dit : “Ram est mon Aimé !”
Le musulman : “Rahman est mien ! “
Le musulman : “Rahman est mien ! “
Ils se combattent à mort :
Nul n’a compris le secret !
De porte en porte, ils vont en donnant des mantras,
Tout fiers d’un tel honneur !
Gurus et disciples s’égarent et à la fin s’affligent !
Nul n’a compris le secret !
De porte en porte, ils vont en donnant des mantras,
Tout fiers d’un tel honneur !
Gurus et disciples s’égarent et à la fin s’affligent !
Dit Kabir : écoutez-moi, Ô Saints,
Tous sont en proie à l’illusion !
Quoi que je dise, nul ne m’entend,
Ils tombent l’un après l’autre dans le cycle des vies !
Tous sont en proie à l’illusion !
Quoi que je dise, nul ne m’entend,
Ils tombent l’un après l’autre dans le cycle des vies !
Son approche du Divin ne pouvait être que directe, comme son
expérience le lui avait montré. Immergé dans la conscience sans forme,
la dualité n’avait plus de sens.
Je suis en tout, tout est en Moi.
expérience le lui avait montré. Immergé dans la conscience sans forme,
la dualité n’avait plus de sens.
Je suis en tout, tout est en Moi.
Je suis : nul n’existe hors de Moi.
Je suis partout dans les trois mondes
Et le cycle des vies n’est que Mon jeu à Moi.
Les six philosophies décrivent Mon vêtement,
Mais je transcende tout, les symboles et les formes.
Moi-même, j’ai pris ce nom de Kabir.
Moi-même, de Moi-même j’ai tout manifesté.
Je suis partout dans les trois mondes
Et le cycle des vies n’est que Mon jeu à Moi.
Les six philosophies décrivent Mon vêtement,
Mais je transcende tout, les symboles et les formes.
Moi-même, j’ai pris ce nom de Kabir.
Moi-même, de Moi-même j’ai tout manifesté.
~ Kabîr
(1440-1518)
dimanche 22 septembre 2013
Poème.... aime.....
"J'étais fragile comme du papier
J'étais facile à déchirer
Le moindre petit vent contraire
M'envoyait de suite en enfer
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