vendredi 18 avril 2014

L' apparence est souvent trompeuse




L'âme c'est de la mémoire, du conditionnement.
Aujourd'hui, beaucoup de personnes disent vouloir sortir des conditionnements, or, sortir des conditionnements c'est sortir de ses références mémorielles, pour être dans la présence d'esprit.

Vous imaginez,  ne plus avoir aucune référence mémoirielle ! et cela n'est pas ne plus avoir de mémoire.


Alors que peut-on entendre par sortir de ses référence mémorielles pour être libre en esprit?



Il s'agit de conscientiser sa conscience, c'est à dire que l'égo ne décide plus en fonction de ce qu'il a appris, il s'agit de désapprendre, de sortir des préférences et des rejets subjectifs de l'âme.


Les préférences ou les rejets de l'âme s'expriment essentiellement par l'appréciation ou la dépréciation, par j'aime ou j'aime pas, elles font partie de la dualité, de ce qui est cru bien et cru mal, de ce qui est jugé beau ou laid.
L'appréciation ou la dépréciation font partie de la subjectivité et rarement de l'objectivité.

 
A titre d'exemple, certains sont éduqués à ne pas roter à table, ailleurs il est demandé d'éructer pour marquer sont appréciation du repas.Donc ce qui est bien de faire pour les uns est mal faire pour d'autres. Il n'y a aucune objectivité la dedans, c'est du conditionnement, et les uns s'offusquent du comportement des autres et vise-versa.

Conscientiser sa conscience ( car si tout le monde à une conscience, celle-ci n'est pas toujours consciente de la tutelle de l'âme) c'est de savoir si ce que j'aime ou ce que j'aime pas est basé sur du subjectif, sur de l'appris, sur du conditionnement.

Il ne s'agit pas de ne plus avoir de mémoire, car la mémoire en tant que telle n'est pas un problème, il s'agit de savoir si c'est l'âme qui influence les choix émotionnellement sans qu'il n'y est de bon sens. Il s'agit d'entrer en neutralité pour avoir dans une vision objective.



L'on peut-être attiré par quelque chose ou quelqu'un et après usage ( j'ose le dire) on se lasse, on ne l'aime plus. Dans la quasi majorité des cas on à de bonnes raisons à cette fin d'appéciation. Or la cause qui est aussi l'effet de la lassitude est : la subjectivité. Ce qui est vu au départ, est vu au travers de la  de la lentille de l'âme.


Autre exemple : L'attirance qu'exerce l'apparente beauté physique d'une femme ou d'un homme repose sur des critères totalement subjectifs qui sont ceux de préférences d'âme et beaucoup de personnes ont vécu une, voir des expériences de déception disant: "j'aurais jamais cru que cette personne était intérieurement comme cela !". Voyez vous le jugement de valeur qui est posé par rapport l'idée subjective qui a été faite à priori en relation avec l'attirance physique de départ ? L'inverse peut-être vécu, et beaucoup encore disent:" je ne croyais pas que cette personne était aussi bien au début que je l'ai connue" , et cela relève encore de la subjectivité et de l'appréciation ou de la dépréciation de l'âme
.
Et ce serait une erreur de croire que l'on voit plus clair dans le deuxième temps, car nous sommes là dans une comparaison, c'est la manifestation de la dualité de l'âme.
 
L'apparence est trompeuse, je parle de l'apparence de ce qui est perçu comme bien ou mal, beau ou laid.

L'arbre de la connaissance du bien et du mal appartient à l'âme, l'arbre de vie à l'esprit. Savoir cela, c'est être hors de la subjectivité du j'aime ou j'aime pas, "ça" me plait ou "ça" me plait pas, c'est bien ou c'est mal...


Entrer dans l'éther de son esprit, boire à la source de vie c'est être hors la de la dualité.
 
 
Vieviane

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