mercredi 22 février 2023

Georges Bernanos, La France contre les robots

 
 
Georges Bernanos est né le 20 février 1888 à Paris et est mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine. Il est l’auteur d’une œuvre « de première magnitude », comme l’a très vite souligné André Malraux et trouve place parmi les plus grands écrivains français du XXe siècle. À travers ses romans et essais, c’est en chrétien, ombrageux et passionné, qu’il affronte le XXe siècle. En esprit libre, il tracera son itinéraire propre.
Monarchiste par sa famille, il est à vingt ans Camelot du roi, dans les rangs de l’Action française. Il s’en affranchit à la fin de la première Guerre mondiale, qu’il fait comme engagé volontaire après avoir été réformé pour cause de santé fragile. Il refusera par trois fois la Légion d’honneur et répondra à François Mauriac qui lui suggérait l’Académie française : « Quand je n’aurai plus qu’une paire de fesses pour penser, j’irai l’asseoir à l’Académie ». L’Académie lui avait pourtant décerné son Grand Prix du roman, en 1936, pour Journal d’un curé de campagne. Il avait déjà obtenu le prix Femina pour La Joie en 1929, qu’on trouve commentée par le grand Gaëtan Picon, et qui conclut la fresque commencée avec L’Imposture, paru en 1927. À travers ces trois romans parfois difficiles, Bernanos entraîne ses lecteurs dans un combat sans merci, entre le diable et les saints, dont ils ne sortent pas indemnes.

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