samedi 17 septembre 2022

 


LETTRE D'ADIEU A UNE RELATION TOXIQUE.
À ma moitié toxique, ceci est mon dernier adieu
« Tu t’es avéré être tel que les autres me l’avait décrit. Je n’ai jamais prétendu être quelqu’un d’autre que ce que je suis. Et c’est moi qui ai été blessé… Je sais qu’une autre femme est quelque part au fond de toi, mais je ne peux pas l’attendre. Parce que t’attendre, c’est comme attendre la pluie dans une sécheresse. Inutile et décevant.”
Ça me brise de te dire au revoir. En fait, je voulais que chaque fibre de mon être soit destinée à créer notre histoire. Je voulais que les mots que tu as prononcé ne soient pas des mensonges. Je voulais prouver que ta réputation n’était pas celle que tout le monde disait. Je voulais que tout le monde se trompe sur toi.
Et peut-être qu’un jour ils auront tort. Peut-être que j’ai abandonné trop tôt. Peut-être qu’un jour tu seras la femme que j’ai prétendu que tu sois tout ce temps. En fait, je sais que tu le seras un jour. Alors peut-être que c’est pour cette raison que j’ai tenu si longtemps.
Je veux que tu saches que je te pardonne pour tout cela.
Mais malgré le fait de t’avoir pardonné, je ne peux pas rester ici à attendre que tu deviennes la personne que tu dois être. Le prix à payer dans cette histoire est l’auto-destruction et la douleur.
Je ne peux pas rester ici et attendre le respect que je mérite depuis tout ce temps. Je ne peux pas rester ici et attendre d’être aimé, quand je donne le meilleur de moi-même. Je ne peux pas rester assis à jouer à ce jeu. C’est comme une partie de Jumanji. Soit quelque chose va me tuer en cours de route, soit je vais abandonner.
Je n’ai pas la force en moi de terminer cette histoire. Et honnêtement, je pense que pour le moment, je ne vis qu’à moitié à cause de toi. Parce que tu as mâché et recraché tout ce que je suis. Et je ne suis pas la même personne que j’étais avant de tomber amoureux de toi. Je ne savais pas que tomber amoureux de toi signifierait que je me retrouverais à terre, souvent, et que je recevrais des coups de pied chaque fois que je me mettais à genoux.
Je te pardonne pour tes erreurs passées. Je te pardonne pour la personne que tu étais. Je sais que tu n’es peut-être plus la même ou que tu es sur la bonne voie pour t’améliorer. Mais la partie toxique de toi broie tout sur son passage, moi compris.
Je ne méritais pas d’être utilisée. Je ne méritais pas qu’on me parle et me traite comme tu l’as fait. Je ne méritais pas les bagarres, les cris et les larmes. Bien que je ne mérite pas ces choses, je les ai tolérées. Je l’ai toléré et, avec le temps, cela a semblé être une norme. J’ai pris sur moi.
J’ai apprécié les bons jours que nous avons passés parce que j’étais si heureux que ce ne soit pas un mauvais jour.
Tu m’as gardé au bord d’une falaise. Tu m’as fait marcher sur des œufs. Je regardais mon téléphone en attendant pendant des minutes nos conversations, en relisant les mots que nous avions échangés, puis les faire disparaître puis tout oublier. C’était comme si tu savais que je le regardais, attendant juste. Ensuite, je te disais quelque chose et tu m’ignorais… Parce que j’étais gênant pour toi.
Sais-tu ce qui était gênant pour moi? De me réveiller tous les soirs à 2 heures du matin avec des sueurs froides, me demandant ce que je fais dans cette relation, qui n’était même pas définie comme telle. Un jour tu m’aimais et un autre jour je n'existais plus pour toi. Un jour, nous étions «juste des amis» et le lendemain, tu riais quand je disais que nous ne pourrions jamais être juste des amis et je le savais. Tu n’étais pas une amie, tu étais devenu une ennemie. Tous les signes et mes amis me poussaient à te quitter.
Sais-tu ce que ça fait de regarder quelqu’un que tu aimes, de tout ton cœur et d’y croire, malgré les doutes du reste du monde?
As-tu la moindre idée de la difficulté à t’éloigner de la personne que tu aimes le plus au monde?
Tu ne le sais pas, parce que tu ne m’aimais pas.
Mais enregistre ces mots, car un jour tu sauras.
Tu apprendras à m’aimer en mon absence. Et c’est la pire forme d’amour qui soit.
L’amour n’est pas une douleur. J’en suis convaincu. Car même dans les pires moments, je n’ai jamais voulu te faire de mal. Si quelqu’un méritait de souffrir, c’était peut-être toi. Mais je n’ai jamais voulu te faire souffrir comme tu as pu le faire.
Et je ne pense pas tu aies vu toutes les conséquences de tes actes sur moi.
Tu pensais être la seule à blâmer, et tu rigolais lorsque je te disais toutes ces choses. À cette époque, tu m’avais même demandé d’écrire des noms de personnes en me disant que la seule raison pour laquelle j’étais blessé, c’était à cause d’eux. C’était presque comme si tu justifias ta maltraitance , parce que d’autres m’avaient déjà mal traité. Tu aurais dû être celle qui me prouve que je ne le méritais pas. Ensuite, tu as dis que c’était de ma faute, s’il m’arrivait tout cela. J’ai peut-être été endommagé par d' autres avant toi, mais ils ne m’ont jamais brisé comme tu l’as fait. Ils ne m’ont jamais changé comme tu l’as fait. Je les ai vaincus, mais je ne pouvais pas te vaincre.
Je suis devenu si impuissant face à toi. Je pensais que c’était normal.
Je veux que tu saches que je te pardonne. Je pardonne à la personne que tu étais, car je sais que tu changeras un jour. Mais la personne que tu est encore, a anéanti beaucoup de gens. Et tu as ruiné la personne qui t’aimait le plus. Pourtant, tu te réjouissais de savoir que quelqu’un t’aimait. Alors que tu ne pouvais pas t’aimer toi-même.
Je veux que tu saches que, même si tu abandonnes ton passé et le fuis, celui-ci finit toujours par te rattraper. Tu penses que tu laisse tes vieux démons derrière toi, mais sache que le passé peut revenir te hanter. Un jour, cela te brisera comme tu m’as brisé.
Alors cours ma chérie. Cours aussi loin que possible. Quand tu seras assez loin, le fantôme du passé qui reviendra le plus te hanter sera le regret. Et tu finiras ta route seule, car tu auras écrasé toutes les personnes qui ont voulu t’aider et t’aimer comme moi je l’ai fais.
Tu me poussais encore et encore, me demandant si je te détestais encore… je pense que c’est le cas.
Je te déteste de m’avoir fait penser que c’était normal.
Je t’aime assez pour te détester. Parce que c’est ma seule chance de te vaincre.
A.B

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